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La plus extrême des violences - Après, avant.
La démolition, les jours d’après
Sur les quelques 320 personnes du bidonville des Poissonniers, seules 113 ont reçu des propositions en hôtels dont une 50-taine à Bobigny et une 50-taine à Goussainville.
Toutes les autres familles dorment dans les rues de Paris et des environs :
- Autour des Galeries Lafayette : environ 15 familles
- Autour de la gare Saint-Lazare : 10-12 familles
- Porte de la Villette : environ 15 familles
- Aubervilliers : 3-4 familles
- Quelques familles sont complètement isolées comme deux familles du côté de Jacques Bonsergent, secourues par les citoyens solidaires du quartier.
Certaines de ces familles viennent du bidonville de Bagnolet, cassé mercredi dernier.
Certaines de ces familles sont avec des enfants, par exemple sept familles du bidonville, non recensées par la préfecture, qui souhaitaient un hébergement en hôtel : 14 adultes et 8 enfants dont 4 de moins de 3 ans.
Une dizaine de familles sont parties en Roumanie.
Merci donc au ministère de l’intérieur, à la SNCF et au maire de Bagnolet, ainsi qu’à toutes les autres institutions qui se reconnaîtront et que les citoyens reconnaîtront, pour avoir mis environ 200 personnes de plus dans les rues en pleine période hivernale.
Merci donc également au gouvernement et aux municipalités qui ne font pas construire ces nécessaires habitats d’insertion pour les personnes à la rue, quel que soit leurs nationalités.
Pour vous informer, vous pouvez lire le facebook de l'association "bâtisseurs de cabanes".
Lu sur le Facebook de Timpothy Perkins.
