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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

Prahda d'Appoigny, 2017, quelques-unes des innombrables images d'une lutte avec les demandeurs d'asile. Nous continuerons en 2018. Appel à nous rejoindre. q

Publié le 31 Décembre 2017 par lieb dans Prahda

Prahda d'Appoigny, 2017, quelques-unes des innombrables images d'une lutte avec les demandeurs d'asile. Nous continuerons en 2018. Appel à nous rejoindre.                                      q
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Au Prahda d'Appoigny, centre d'expulsion. Pour M., Pour tous les autres ...

Publié le 31 Décembre 2017 par lieb dans Nous les soutenons, nous informons, Prahda, Dublin

Une de nos contributions. Prahda d'Appoigny.

Une de nos contributions. Prahda d'Appoigny.

Au Prahda d'Appoigny.

A Appoigny, à côté d'Auxerre, mi-juillet, l'hôtel Formule 1 est devenu un Prahda (Programme d'Accueil et d'Hébergement pour Demandeurs d'Asile).


Au Prahda il n'y a pas grand-chose qui tourne rond.


Il y a les conditions de vie déjà, matérielles, à propos desquelles il y aurait tant de choses à dire. Mais il y a surtout ce que ce lieu est : un centre d'expulsion qui ne dit pas son nom. Enfin qui a tenté de ne pas le dire.

 

Le Prahda c'est un lieu pour expulser vite fait bien fait des gens qui ne seront pas autorisés à demander l'asile en France, parce qu'un autre pays européen a déjà enregistré leurs empreintes.


C'est pensé comme un lieu de passage alors on ne fait pas d'aménagements. Mais pour pas faire trop tache, pour pas que ça se voit trop quand même, on met des gens destinés à rester longtemps, avec des gamins, et puis tant pis pour eux. Après tout c'est mieux que la rue. C'est ce que tous répètent en boucle. Tous ceux qui gèrent ce centre. Du directeur du site au responsable régional. C'est mieux que la rue. Vous allez voir c'est magique comme formule. Ça marche à tous les coups. On ne leur met pas de cuisine pendant des mois, pas de frigos. Oui, mais c'est mieux que la rue. On installe des machines pour laver le linge et on fait payer leur utilisation. Oui, mais c'est mieux que la rue. Une bagnole aussi c'est mieux que la rue. Et puis on peut toujours pinailler avec la misère : un coin de pont c'est mieux qu'un trottoir, y a moins de courants d'air. Et puis il doit y avoir des trottoirs mieux que d'autres, non ? J'en sais rien. On s'en fout. L'argument ne tient pas, ne doit pas tenir. Si on commence, en France, à raisonner à coup de c'est mieux que la rue ou c'est mieux qu'un pays en guerre, je ne sais plus très bien où on va.

Et puis la rue justement parlons-en. Pour beaucoup c'est mieux que le Prahda. Quand ils se rendent compte que dans ce lieu, leur lieu de vie, la préfecture vient et s'installe tranquillement dans les bureaux des assistantes sociales pour leur donner leur notification de transfert dans un pays tiers de l'Union Européenne (c'est long à dire hein ! Mais on nous a expliqué que « expulsions » c'était un gros mot, que c'était pas ça du tout. Nous on trouve quand même que ça y ressemble vachement mais on doit être un peu cons). Le tout évidemment sous escorte policière. Là, sous leurs yeux, là où ils vivent, chez eux quoi ! Imaginez le rapport de confiance qui s'installe ensuite avec les travailleuses sociales (les pauvres d'ailleurs, deux pour 82 demandeurs d'asile ! Dur, dur de faire du social) qui doivent libérer leur bureau pour ça.

Et bien, vous me croirez ou pas, mais, après ce passage de la préfecture, beaucoup la choisissent, la rue. Cette fameuse « rue » (tiens laquelle d'ailleurs ?) supposée être beaucoup beaucoup moins bien que le Prahda. Alors oui, il y fait froid, le sol est dur, c'est extrêmement difficile mais pourtant ils sont un certain nombre à la préférer à ce centre qui n'est qu'un centre d'expulsion. Alors du coup, ceux-là, les ingrats qui ont refusé l'hébergement que la France leur proposait si généreusement, on va les punir. Pendant une année supplémentaire, ils ne pourront pas demander l'asile. Et puis on leur coupe leur petite allocation financière. Et toc ! Fallait pas partir les gars. Fallait serrer les dents. On ne peut pas accueillir toute la misère du monde qu'on vous dit. Alors il faut bien qu'on trie.

Les autres, ceux qui ne prennent pas la poudre d'escampette après la venue de la préfecture, on leur demande d'aller signer trois fois par semaine à la gendarmerie. Trois fois par semaine. Pour rien. Juste pour les faire chier. Ah non officiellement c'est pour vérifier qu'ils sont encore là, qu'ils n'ont pas choisi la rue, qu'ils restent bien sagement à attendre l'avion qui les emmènera vers un autre pays où on a pris leurs empreintes de force. Mais mon bon monsieur ce sont des règlements européens tout ça ! Vous avez de la famille en France ? Des problèmes de santé ? Et bien allez plaider au tribunal, peut-être qu'un juge décidera que vous pouvez rester. Ah oui mais attention, il faut le faire dans les 48 heures strictes qui suivent votre rendez-vous avec la préfecture. Comment ça on vous avait convoqué un vendredi à 16h ? Et bien je compte... ça fait dimanche 16h. Voilà ! Et n'oubliez pas, il faut absolument transmettre votre recours par fax, sinon ça compte pas. Par fax. Le courrier, les mails, que nenni ! Seul le fax sera pris en compte. Ça se corse tout ça.

Et puis le monsieur de la préfecture qui vient donner les papiers d'expulsion (oups ! Décidément le mot m'échappe) il l'a bien dit : faites un recours si vous voulez mais de toute façon vous ne gagnerez jamais. Ça c'est pas vrai. On gagne. Pas autant qu'on voudrait. Pas à tous les coups. Mais on gagne. Et chaque victoire mon petit monsieur elle a un goût de justice que vous n'imaginez pas. Mais quand on perd, ou quand on ne fait pas de recours, et bien il faut aller signer, trois fois par semaine donc, en attendant l'avion.

Et quand vient le jour du départ, les gendarmes accompagnent le demandeur d'asile qui n'a finalement pas pu demander l'asile (l'obtenir on n'y est pas hein ! Juste demander !) jusqu'à un centre de rétention. Des fois qu'il se barre au dernier moment, le salaud. Des fois que tout bien pesé, il préfère finalement la rue comme tant d'autres. Alors là, ça touche au génie : on l'emmène après que les associations qui travaillent dans ces centres pour faire respecter les droits des personnes soient parties. Bin oui parce que souvent il y a des vices de forme, parce que les procédures et le droit ne sont pas respectés, et du coup les gens sortent avant qu'on les ait expulsés. C'est quand même con. Et là paf ! Le lendemain matin, très tôt, on les met dans un avion. Comme ça c'est sûr, ils n'ont eu le temps de voir personne. On est bien bien sûr que leurs droits ne seront pas respectés. Ouf ! Pays des droits de l'homme, on avait failli y croire.

Et puis il y a eu M. qui a choisi de repartir dans son pays en guerre. Pays où il était persécuté. M. était un intellectuel, quelqu'un de brillant, de cultivé d'extrêmement gentil. Mais un jour M. nous a dit : « Chez moi c'est l'enfer. L'Europe pour les réfugiés c'est l'enfer. Je préfère être en enfer avec ma famille. » Et le responsable local du Prahda se réjouissait de cette décision. J'aimerais juste, à titre personnel, dire à ce petit monsieur que quand M. est arrivé dans son pays, il était attendu à l'aéroport et que pendant cinq jours on n'a pas eu de nouvelles. Cinq jours. Il est vivant mais je vous laisse imaginer ce qu'il a subi. Allez-y faites un effort d'imagination, et puis d'empathie, et puis aussi un peu d'humanité peut-être. Mais si, mais si, en cherchant bien vous devriez en être capable.

Pour M.,
Pour tous les autres,
Pour ceux qui ont choisi la rue et dont on perd la trace,
Pour ceux qui ont choisi la rue et qui dorment sur les trottoirs de France,
Pour ceux pour qui on a gagné,
Pour tous ceux pour qui on gagnera, et ils seront nombreux parce qu'on va se continuer de se bagarrer,
Pour tous, victimes de la politique dégueulasse mise en place depuis des années, victimes à venir des nouvelles mesures ignobles de ce gouvernement qui ose encore se prétendre humaniste.

Une membre du collectif d'Appoigny, pour le journal de Solidaires 89.

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L'horreur au quotidien, l'examen médical de minorité. Voir le court-métrage Aïssa de Clément Tréhin-Lalanne

Publié le 30 Décembre 2017 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne

court-métrage "Aïssa" de Clément Tréhin-Lalanne

court-métrage "Aïssa" de Clément Tréhin-Lalanne

Article écrit en 2014, toujours terriblement d'actualité comme le montre l'article de l'association adossansfrontière

http://demandeursdasileen89.over-blog.com/2017/12/un-jeune-mineur-se-jette-sous-un-train-communique-de-l-association-adossansfrontiere.html

 

Sous l'esclavage, on examinait les humains comme des bêtes.

L'immigration aux Etats-Unis des Irlandais et autres émigrés laisse des images frappantes.

On en connaît dans toute l'histoire coloniale.

Sous le fascisme, on faisait des tests de judéïté.

Partout où il y a oppression, n'est pas loin cet examen de l'être humain.

Par de pseudo-médecins et scientifiques.

Qui collaborent froidement.

Ce court-métrage témoignant de l'examen imposé aux migrants mineurs

montre bien que les politiques face aux migrants ne sont qu'oppression, répression, exploitation

Et que la collaboration médicale n'est jamais bien loin.

Calais. Quand l'Agence régionale de santé devient agence régionale de sécurité ...

 

Aïssa de Clément Tréhin-Lalanne

Aïssa est une jeune fille congolaise en situation irrégulière ....

Il aura fallu cinq ans à Clément Tréhin-Lalanne pour passer de nouveau derrière la caméra et nous offrir « Aïssa », un film court à nouveau (huit minutes), mais très efficace pour ne pas dire tranchant. Le réalisateur dit avoir réagi à un article lu dans le quotidien Rue 89 à propos de deux jeunes Congolaises ayant été examinées minutieusement par un médecin à la demande d’un officier de police pour déterminer leur âge réel. Cet âge réel, c’est celui qui permettra de décider de leur destin : se verront-elles accorder un titre de séjour ou bien seront-elles expulsées? La violence de la situation se retrouve exactement dans le court-métrage de Clément Téhin-Lalanne. À la différence de nombreux films sur le thème des sans-papiers où l’on voit des immigrés traqués et des forces de l’ordre agressives, ici, point de brutalité, mais une situation qui glace, celle de la visite médicale avec l’analyse détaillée de l’ossature et de l’anatomie d’Aïssa.

Dès le générique d’ouverture, la police anticipe le destin d’Aïssa : un cas supplémentaire parmi tant d’autres, un dossier juridique à traiter de la manière la plus détachée, un simple numéro. Puis, on découvre la nuque de la jeune fille. La caméra ne la quittera d’ailleurs plus jusqu’à la dernière image du film. On apprend qu’Aïssa a 17 ans, qu’elle termine un CAP d’esthéticienne et qu’elle est en pleine santé. Mais alors qu’a-t-elle fait de mal pour se retrouver là ? La voix off du médecin enregistrée sur son dictaphone décrit avec impassibilité les différentes parties du corps d’Aïssa, montrées ici de la manière la plus crue. La jeune fille est mise à nue, est apeurée devant cet examen froid et clinique.

Le rôle de « bête curieuse » étudiée sous tous les angles est campé par l’incroyable Manda Touré. Sans un mot, elle transmet une immense pudeur associée à de la frayeur. Le diagnostic du médecin vient ensuite clore le film avec la plus grande froideur. S’ensuit un cut qui laisse la gorge sèche, sans musique et sans compassion aucune. Clément Tréhin-Lalanne a encore une fois réussi à nous mettre mal à l’aise.

Camille Monin - Consulter la fiche technique du film

29.05.2014

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Un jeune mineur se jette sous un train. Communiqué de l'association "adossansfrontiere"

Publié le 30 Décembre 2017 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne

Un jeune mineur se jette sous un train. Communiqué de l'association "adossansfrontiere"

http://adossansfrontiere.collectif-citoyen.fr/2017/12/nous-pleurons-notre-filleul-kantra/

Lu sur le facebook de Timothy Perkins

 

 

Nous avons appris son décès le lendemain de Noël. C’est sa marraine qui a envoyé un message pour dire que Kantra allait lui manquer depuis sa mort.

 

 

Il s’est jeté sous un train en région parisienne. Beaucoup d’entre-nous ont découvert le visage de ce filleul et les larges sourires des enfants de sa famille d’adoption nîmoise, sur la photo qui accompagnait cette information dramatique, confirmée cet après-midi.

« C’est comme si on avait tué l’un de mes gosses » disait un sympathisant proche de notre association.

 

En mettant en place le projet de parrainage des mineurs non-accompagnés du Gard, nous nous attendions à vivre des moments compliqués, douloureux ou de déchirement. Mais nous n’imaginions pas le suicide de l’un d’entre-eux.

Comment ne pas être affecté par la douleur de la famille qui a parrainé Kantra pendant plusieurs mois ?


On pense immédiatement à la suite : trouver le moyen et les mots pour prévenir sa famille restée au pays. Que dire à cette mère malienne qui a déjà pleuré le départ de son enfant pour lui donner une chance de s’épanouir et de grandir dans de meilleures conditions que celles offertes dans son pays ?


La réalité se rappelle à nous : les autres jeunes qui le connaissaient sont bouleversés et traumatisés. C’est une nouvelle épreuve morale que ces ados subissent après avoir erré dans plusieurs pays et connu les pires horreurs que l’on voudrait épargner à tout enfant. Les copains de Kantra sont certainement apeurés par un destin auquel tous veulent échapper : celui de se retrouver, à l’aube de leur majorité, sans papier, SDF et sans avenir dans un pays qui peine à leur faire une place.

Ces jeunes mineurs non-accompagnés sont une chance pour notre pays.

 

La richesse de leur expérience, leur résilience et leur humanité sont des atouts pour notre société. Nous devons nous donner les moyens de leur offrir un accueil digne de celui que nous voulons pour nos propres enfants. On est loin du compte.

Après notre stupéfaction, nos larmes et notre tristesse, c’est la colère qui prend le dessus. La colère d’une actualité qui continue un peu plus à stigmatiser les étrangers, même les enfants loin de toute famille. Une actualité qui nous informe des méthodes mises en place pour se débarrasser d’une population qui nous appelle à l’aide.

 

Nous ne nous résignerons pas.

 

 

Tests osseux pour prouver l’âge, enquêtes zélées pour authentifier les certificats de naissance… nous refusons les méthodes lâches des pouvoirs publics qui font tout pour empêcher d’insérer ces jeunes dans notre société.

 

En ralentissant les autorisations administratives pour des raisons fallacieuses, les autorités publiques se rendent coupables de créer les conditions à l’origine de drames humains. Sans ces autorisations et malgré l’énergie déployée par ces jeunes et leur entourage, aucune solution d’intégration n’est possible par le travail, l’apprentissage ou la formation… Ceci réduit d’autant la possibilité pour ces jeunes d’obtenir une carte de séjour à leur majorité. Pour beaucoup d’entre-eux dans cette situation, c’est la clandestinité qui les attend.

C’est ce parcours qui a amené Kantra à rejoindre Paris.

Il n’est pas possible qu’il y ait d’autres Kantra. Nous demandons à ce que tous les jeunes mineurs non-accompagnés disposent de l’accès à l’éducation et à l’insertion que la loi est sensée permettre.

Ces enfants sont les nôtres, c’est ça aussi la Fraternité.

 

L’association Ados Sans Frontière.

 

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Combien de morts encore en 2018? ... Un migrant de 20 ans à Roquebrune-Cap-Martin

Publié le 29 Décembre 2017 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne, nous informons

https://www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/alpes-maritimes/alpes-maritimes-un-migrant-retrouve-mort-sur-l-autoroute-a8-5472470

https://www.ouest-france.fr/provence-alpes-cote-dazur/alpes-maritimes/alpes-maritimes-un-migrant-retrouve-mort-sur-l-autoroute-a8-5472470

Le jeune homme, qui vivait dans une cabane au-dessus de Roquebrune-Cap-Martin, a chuté sur un talus au bord de la Provençale, l’axe qui relie Nice à la frontière italienne.

 

Ce sont les employés de la société d’autoroute Escota, filiale de Vinci, qui ont fait la macabre découverte. Un migrant d’origine africaine, âgé d’une vingtaine d’années, a été retrouvé mort sur un talus de l’autoroute A8, à hauteur de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes).

 

Le jeune homme, qui dormait dans une cabane située en surplomb de l’autoroute reliant Nice à l’Italie, aurait été victime d’une chute, indiquent les gendarmes. Il aurait glissé à cause de la pluie et se serait cogné la tête avant de dévaler en contrebas, selon France Bleu Azur.

 

Un duvet et un carnet

 

À proximité du corps, les patrouilleurs ont retrouvé son duvet et un petit carnet sur lequel il racontait son quotidien.

 

La gendarmerie des Alpes-Maritimes a ouvert une enquête et une autopsie doit être pratiquée pour déterminer les causes exactes du décès.

 

Depuis septembre 2016, au moins quinze migrants sont morts depuis septembre 2016 dans les Alpes-Maritimes.

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Un migrant afghan mort près de Calais.

Publié le 25 Décembre 2017 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne

 Un migrant afghan mort près de Calais.

La libre Belgique

 

Un migrant vraisemblablement de nationalité afghane est mort dans la nuit de jeudi à vendredi près du port français de Calais, face à l'Angleterre, portant à trois le nombre de décès de ce type depuis le début de l'année..

 

Entre 350 et 400 migrants se trouvent à Calais, selon les dernières estimations communiquées à l'AFP par la préfecture.

 

Il s'agit du troisième décès de migrants à Calais et ses environs en 2017, le dernier remontant au 4 août.

 

Selon un décompte de la préfecture, 14 décès de migrants tentant de rejoindre l'Angleterre ont été enregistrés en 2016 et dix-huit en 2015, principalement sur des routes et sur le site d'Eurotunnel, qui passe sous la Manche...

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Mort d'un migrant : Le jeune réfugié albanais qui s'était pendu le 14 décembre au centre de rétention de Marseille EST MORT.

Publié le 25 Décembre 2017 par lieb

Mort d'un migrant : Le jeune réfugié albanais qui s'était pendu le 14 décembre au centre de rétention de Marseille EST MORT.

Communiqué quelque peu ambigu de l'association qui intervient.

Centre de rétention administrative de Marseille : une personne retenue dans le coma

Dans la soirée du jeudi 14 décembre 2017, un ressortissant albanais âgé de 23 ans s’est pendu dans la chambre qu’il occupait au centre de rétention administrative (C.R.A.) de Marseille Le Canet. Hospitalisé au service de réanimation de l’hôpital nord de Marseille, il se trouve dans une situation critique, et son pronostic vital est sérieusement engagé. Pour Forum réfugiés-Cosi, son geste reste inexpliqué. Présent en France depuis 19 mois, il avait été placé le 27 novembre 2017 au C.R.A. de Marseille sur décision du préfet des Bouches-du-Rhône, sur le fondement d’un refus de séjour assorti d’une obligation de quitter le territoire en date du 8 août 2017, suite au rejet de sa demande d’asile. Le 5 décembre,  il avait renoncé à demander le réexamen de sa demande d’asile, souhaitant retourner au plus vite en Albanie et rejoindre sa famille pour les fêtes de fin d’année. Le 11 décembre, lors de sa dernière rencontre avec un intervenant de Forum réfugiés-Cosi, il avait exprimé sa satisfaction de quitter prochainement le centre, un départ le 15 décembre lui ayant été annoncé. Le 14 décembre, il a été découvert pendu dans sa zone de vie par son compagnon de chambre.Forum réfugiés-Cosi demande à ce que toute la lumière soit faite sur les circonstances ayant entrainé la situation dramatique de ce ressortissant albanais. Il faut encore signaler qu’au cours des deux derniers mois, le C.R.A. de Marseille a connu plusieurs tentatives de suicide par pendaison ainsi que des actes d’automutilation.Forum réfugiés-Cosi attire par ailleurs l’attention des autorités sur l’insuffisance chronique des effectifs de police, qui affecte fortement l’exercice des droits des personnes (droit de visite suspendu, défaut de présentation devant les juridictions).

 

À l’heure où il est question, à la faveur de la révision annoncée de la législation sur l’immigration, de porter la durée maximale de rétention de 45 jours actuellement à 90 jours, et alors que la pression est forte pour densifier le peuplement des C.R.A. au-delà de ce que la pratique enseigne comme étant un seuil supportable pour les personnes retenues comme pour l’ensemble des intervenants en centre, Forum réfugiés-Cosi rappelle que les centres de rétention administrative sont des lieux d’enfermement qui peuvent générer des situations de tension extrême pour les personnes qui y sont placées, et par ricochet pour celles qui les accompagnent dans le cadre de la mission qui leur est confiée.

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Gare du Nord - Collomb et Macron profitent de Noël pour montrer toute leur humanité.

Publié le 24 Décembre 2017 par lieb

Gare du Nord - Collomb et Macron profitent de Noël pour montrer toute leur humanité.Gare du Nord - Collomb et Macron profitent de Noël pour montrer toute leur humanité.
Gare du Nord - Collomb et Macron profitent de Noël pour montrer toute leur humanité.

Collomb et Macron profitent de Noël pour montrer toute leur humanité.

 

Aujourd’hui, une opération, dans la Gare du Nord a chassé une partie des migrants. Ils ont laissé leurs affaires. Une dizaine a été arrêtée mais surtout beaucoup plus ont vu leurs affaires emmenées.

 

Ils sont de plus en plus nombreux à ne pas récupérer leurs affaires, y compris leurs gsm. Cela devient systématique, on leur prend leur téléphone sans même leur donner un moyen de le récupérer ou ils n’osent tout simplement pas revenir réclamer leur bien le plus précieux, souvent leur seul lien avec la famille ou les proches qu’il leur reste...

 

Vur sur le facebook de Timothy Perkins

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Fiche pratique

Publié le 24 Décembre 2017 par lieb

Fiche pratique

RÉAGIR EN CAS DE DÉPORTATION
----- À DIFFUSER ET PARTAGER -----

 

A l'heure où beaucoup d'entre nous s'apprêtent à prendre l'avion pour les fêtes, la politique de répression, de détention et d'expulsion des étrangers continue à se doter de nouveaux moyens et à monter en violence, appuyée par un lavage de cerveau médiatique inouï (entraves au droit d'asile, emprisonnement, allongement de la durée légale de rétention, accords internationaux de déportations massives, embauches de... policiers aux frontières, policiarisation des hébergements d'urgence, assignations à résidence systématiques, etc.).

 

L'objectif politique affirmé et réaffirmé de l'Etat est d'expulser le maximum d'étrangers, et ce n'est pas une fiction politico-mediatique hivernale. Il est tout à fait possible qu'une personne se trouve alors à bord de votre vol Air France pour Stockholm, Milan, Istanbul, Amsterdam, Munich ou Copenhague, escale réglementaire ou logistique avant d'être emmenée de force et par la violence à Karthoum, Mossoul, Tunis, Bamako, Kaboul ou ailleurs.

 

Que faire alors en cas de déportation ? Voici ici la fiche pratique faite par la Brigade Anti Déportation du Collectif LaChapelleDebout, pour donner les moyens à chacun d'agir face à cette politique de l'horreur et de tenter de la mettre en échec.

 

À télécharger et diffuser massivement, "RÉAGIR EN CAS DE DÉPORTATION" :


https://drive.google.com/…/1olFFBUtJrIqhsZw6-VAbZQtjH…/view…

 

En espérant que le maximum d'entre nous refusent d'assister passivement à ce qu'il se passe, à nos frontières qui tuent ou nos aéroports qui déportent.

#BaD #LcD #JoyeuxNoelLaPaF

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    A Sens, 23 décembre, 10 h 30 - Contre la politique migratoire ... - mobiliser, informer

    Publié le 22 Décembre 2017 par lieb dans Nous les soutenons, nous informons, Prahda, Dublin, Ofpra

    A Sens, 23 décembre, 10 h 30 - Contre la politique migratoire ... - mobiliser, informer
    
    Samedi 23 à 10h30 à Sens, nous proposons un moment d'information dans le cadre de la journée mondiale des migrants qui a eu lieu le 18 décembre.
    
    
    Sur le plan national, les initiatives se multiplient contre la politique migratoire.  Un texte a été signé par plus de 400 associations et collectifs. Nous le distribuerons.
    
    
    A Sens, l'arrestation récente d'un demandeur d'asile, le risque de refus d'asile des demandeurs arrivés en grand nombre dans l'Yonne ces derniers mois, l'ouverture d'un nouveau dispositif permettant l'expulsion rapide des demandeurs dépendant de la convention de Dublin,  le Prahda à Appoigny, ainsi que des centres de Jaulges et Villeblevin, montrent bien la nécessité de nous mobiliser et d'informer.
    
    
    Nous vous proposons de nous rejoindre pour cela devant le marché couvert.
    
    
    Pour le Collectif sénonais de soutien aux réfugiés et aux migrants
    
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