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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

Evacuations, ils l'ont fait. Des centaines de demandeurs de demandeurs d'asile, dont ceux venus de l'Yonne menacés. Que va-t-il se passer pour ces demandeurs que l'on dit évacués mais qui sont tout simplement raflés ... Vigilance nécessaire.

Publié le 29 Mai 2018 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne, Dublin

Evacuations, ils l'ont fait. Des centaines de demandeurs de demandeurs d'asile, dont ceux venus de l'Yonne menacés. Que  va-t-il se passer pour ces demandeurs que l'on dit évacués mais qui sont tout simplement raflés ... Vigilance nécessaire.

Actuellement, à Paris, des milliers de demandeurs d'asile vivent dans la rue.

Ils fuient l'Italie où la France les a renvoyés.

Ils fuient les pays où ils sont déboutés où la France veut les renvoyer.

Que va-t-il se passer pour ces demandeurs que l'on dit évacués mais qui sont tout simplement raflés?

Hypocrisie du pouvoir

Et vigilance nécessaire pour nous qui les accompagnons!

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Saurons-nous, nous aussi, nous mobiliser pour protéger les demandeurs d'asile de l'Yonne menacés d'expulsion dans les pays qui expulsent, dont la Finlande ... Une 1ère convocation est le 31 mai. Appel à mobilisation urgente.

Publié le 27 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin, Les pays de non asile

https://www.youtube.com/watch?v=tTlWdLfjjBw

https://www.youtube.com/watch?v=tTlWdLfjjBw

MOBILISATION A ROUEN POUR DES DEMANDEURS D'ASILE DEBOUTES EXPULSES VERS LA FINLANDE

 

Association Solidarité HDR (ASHDR)

 

Communiqué de presse

27 Mai 2018 - Rouen

 

Update 27/05/2018 : Les trois frères O., actuellement en rétention à Konnunsuo, dans le sud de la Finlande, ont été convoqués par la police ce midi. La police leur a signifié que leur expulsion vers l’Irak était imminente ! La police attend le feu vert pour procéder à l’expulsion.

 

Le traitement infligé par les autorités françaises à Milad, Aymen et Rassoul O., ainsi qu’à Walid A., demandeurs d’asile irakiens, est inadmissible !

Ces hommes ont été arrêtés en préfecture de Seine-Maritime mardi 22 mai 2018 en vue d’une procédure d’éloignement vers la Finlande dans le cadre de leur procédure de demande d’asile (Procédure Dublin). Ils ont été transférés dans les locaux de la PAF puis au Centre de Rétention Administrative de Oissel.

Les frères O. avaient une audience prévue au tribunal administratif 15 min après leur arrestation. Lors de leur demande de se présenter devant le juge, ce droit leur a simplement été refusé !

Le 23 mai, à 6h, des policiers du centre de rétention sont venus les chercher afin de procéder à leur expulsion vers la Finlande alors que leur avocate, Me Djehanne Elatrassi-Diome, avait introduit un recours devant le JLD dès le mardi 22/05 pour tous à l’exception de Walid A. (impossibilité d’accéder à tout document le concernant). Ils avaient donc une audience prévue ce jour-là.

La France n'aurait jamais dû procéder à cette expulsion. Elle a en effet violé leur droit fondamental de pouvoir se présenter devant un juge!

Nous avons pu, grâce au réseau associatif européen, retrouver la trace et localiser les trois frères et établir un contact régulier. Ils ont été placés en centre de rétention dans le sud de la Finlande, à Konnunsuo. Ils feraient l’objet d’une décision d’expulsion vers l’Irak dans les prochains jours.

Nous n'avons malheureusement à ce jour aucune nouvelle de Walid A.


Nous demandons le retour en France de ces quatre hommes, Milad, Aymen, Rassoul O. et Walid A., immédiatement afin qu'ils puissent poursuivre leur procédure de demande d'asile sur le territoire français. 

Nous demandons également que cessent ces pratiques irrespectueuses de la loi française et de la dignité humaine !


Contact Presse

Zohra AMIMI

Présidente de l'association ASHDR

+33 650 471 829

solidarite.hdr@gmail.com

https://whttps://www.youtube.com/watch?v=tTlWdLfjjBwww.youtube.com/watch?v=tTlWdLfjjBw

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Au CAO d'Auxerre, 10 demandeurs d'asile afghans gravement menacés de retour en Afghanistan . Des dizaines de demandeurs d'asile soudanais, erythréens ... fuient l'expulsion en Italie et risquent le pire. Ceci est un appel en ce 26 mai à la plus forte des mobilisations dans l'Yonne

Publié le 26 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin

https://www.google.com/search?q=stop+dublin&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjxk66q66LbAhUHyRQKHcqkAkcQ_AUICigB#imgrc=dIgaC16nDSk8DM:

https://www.google.com/search?q=stop+dublin&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjxk66q66LbAhUHyRQKHcqkAkcQ_AUICigB#imgrc=dIgaC16nDSk8DM:

Aujourd'hui, 10 demandeurs d'asile afghans sont gravement menacés de retour en Afghanistan au CAO d'Auxerre.

Ils ont été déboutés et relèvent de Dublin,

Ils vont être expulsés vers des pays qui expulsent vers le pays d'origine.

Certains ont déjà reçu leur convocation à la préfecture pour la fin de semaine prochaine.

 

Des dizaines de demandeurs d'asile de l'Yonne fuient l'expulsion en Italie et risquent le pire s'ils sont arrêtés au cours des évacuations annoncées

 

Le blog alerte depuis de nombreux mois, depuis la reprise des expulsions massives en février

 

Aujourd'hui, c'est un appel pressant à  la plus forte des mobilisations dans l'Yonne

 

 

 

 

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9 mai 2018, un DA passe en procédure normale grâce aux cheminots grévistes - Un DA est expulsé à cinq jours de la fin du laissez passer. Deux destins qui se jouent sous nos yeux.

Publié le 11 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Prahda, Chronique en 89, Dublin

Le panneau de la gare de Sens. Aucun train en Bourgogne-franche-Comté

Le panneau de la gare de Sens. Aucun train en Bourgogne-franche-Comté

Ce 9 mai, c'est Jean qui rit et Jean qui pleure. Du petit groupe transféré du CAO d'Auxerre vers le Prahda en janvier, l'un est déjà expulsé et depuis le 11 avril, nous sommes sans nouvelles de lui, silence du jour au lendemain. Trois sont sur la voie de l'expulsion depuis leurs notifications.

En ce 9 mai, deux destins qui se jouent. Entre le tout et le rien.

Il est 10 heures du matin, un appel après signature à la gendarmerie. "Ils m'ont dit que je passais en procédure normale". Un grand rire, son rire. Depuis la notification à la préfecture, il vit dans une attente contenue et sereine, tendue et qu'il tente positive. 4 avril, 1er avion, début de la grève des amis cheminots. En Bourgogne-Franche-Comté pas un seul train, ni vers Paris, ni vers Lyon. Courrier à la préfecture avec attestation et copie à son avocat. Dans notre vocabulaire, c'est le premier avion, celui non "accompagné par la police". Ce rire de joie quand il a su qu'un deuxième "premier avion" lui serait adressé, ce qui le rapprochait de la fin des six mois après l'accord de l'Italie. 26 avril, deuxième "premier avion", et alors les jours qui s'égrainent jusqu'à la date butoir. Échanges réguliers, visites. La seule chose que nous puissions encore faire. Puis la nouvelle libératrice.

Il est  9 heures le soir, nous partageons dans la chambre d'O. sa dernière soirée. Nous venons d'apprendre que la gendarmerie se déplacerait sur le parking du restaurant voisin. L'acharnement pour expulser ce jeune, un peu vulnérable à cinq jours de la fin de son laissez passer! Tout ce qui était possible a-t-il été fait de notre côté?  Ils ont monté un mur entre le Prahda et l'hôtel à côté, mais venir chercher un jeune, sur le parking du restaurant ne leur pose pas de problème. Est-ce même légal? O. est égal à lui-même, si calme. Il parle très peu français et très peu anglais, trop difficile pour lui. Alors nous restons tous les quatre dans la mini-chambre de l'ex-F1. Nous le munissons d'un papier avec les téléphones au cas où le sien aurait des problèmes, nous nous assurons qu'il a de l'argent. Car de nombreux demandeurs ne touchent pas l'allocation à laquelle ils ont droit et partent sans rien si nous ne les avons pas accompagnés. Car malgré nos efforts, il reste des demandeurs d'asile qui peuvent rester invisibles, comme transparents.

L'Yonne est un lieu d'expulsion massive. De nouveaux demandeurs d'asile ont rejoint le Prahda. Au CAO d'Auxerre, les notifications ont repris après le court répit des vacances. Et des demandeurs sont arrivés de Paris, Dublin vers tous les pays, majoritairement Afghans et tous déboutés. Un défi pour nous.

Qu'allons-nous faire? Pour lutter contre Dublin, contre ce qui se passe à la préfecture d'Auxerre semaine après semaine. Sous nos yeux, sous nos fenêtres.

(NB : Merci aux amis grévistes que nous aurions tant souhaité rejoindre dans nos entreprises pour un mouvement de grève ... générale)

 

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La routine du CAO d'Auxerre - Arrivée des expulsés de Paris, lettres de notification de la préfecture, transferts vers le centre d'expulsion rapide du Prahda d'Appoigny, départs en fuite ...

Publié le 6 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Prahda, Ofpra, Chronique en 89

La routine du CAO d'Auxerre - Arrivée des expulsés de Paris, lettres de notification de la préfecture, transferts vers le centre d'expulsion rapide du Prahda d'Appoigny, départs en fuite ...

Visites hebdomadaires et c'est toujours l'atroce routine du CAO d'Auxerre déstabilisante et qui ancre toujours plus le désespoir de l'impuissance.

 

Les demandeurs d'asile raflés à Paris sont arrivés, remplaçant les derniers expulsés, partis en fuite ou transférés vers le Prahda. Leur récépissé en témoigne, ils ont été enregistrés il y a quelques jours à peine en région parisienne et ils sont déjà là, sur la voie express de l'expulsion.

Et leur histoire, dramatique, s'égraine dans leurs mots : cette fois, ce sont des Afghans, ils sont Dublin de tous les pays, Belgique, Grèce, Suède. Ils sont tous déboutés comme les dizaines de milliers de demandeurs dans toute l'Europe qui fuient un pays qui veut les expulser, et tentent dans un autre pays l'impossible demande. Pas le cœur de leur expliquer dès les premiers moments, ce qui se passe ici. Même si, certainement, les autres demandeurs ont pu le leur dire. Il reste toujours en eux un espoir.

 

Après une mini-pause due aux vacances, les notifications ont repris. Croisés devant le CAO, deux demandeurs vont chercher une lettre recommandée, ils le savent, c'est la notification exécution Dublin.  Ils sont soudanais, dans les à peine deux mois qu'ils ont passés au CAO, les liens s'étaient tissés. Réservés et dignes, ils sont là à chaque visite et échangent en un français hésitant, déjà remarquable pour un si court séjour. A leur retour, ils tendent une lettre, notifications dans la deuxième quinzaine de mai.

 

5 demandeurs d'asile ont rejoint le Prahda d'Appoigny. Leur rendre visite alors pour ne pas entériner la volonté d'isolement, suivre jusqu'au bout la politique qu'on leur inflige. Le Prahda laisse lors des visites obligatoirement tardives une impression glauque et tellement destroy.

 

Et il y a ceux qui n'ont d'autres alternatives dans les jours qui viennent que l'avion ou la rue. Dans cet absurde et désespérant ballet des déboutés de toute l'Europe.

 

Nous ne pouvons certainement pas empêcher cette inhumaine politique, seul un changement de société le pourrait. Tant ce traitement de l'asile comme la colonisation autrefois et aujourd'hui font partie inhérente de cette société d'exploitation et d'oppression. Mais nous pouvons sans relâche la combattre et faire connaître ce qui se passe ici, sous nos fenêtres, à la préfecture de l'Yonne.

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