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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

UN DEMANDEUR D'ASILE DEBOUTE EN FINLANDE ARRETE AU CAO D'AUXERRE. 6 heures du matin, police, menottes ... violence et humiliation

Publié le 25 Août 2018 par lieb dans CAO Coallia Auxerre, Dublin, Nous les soutenons, nous informons

deportation - Finlande

deportation - Finlande

Urgence à se mobiliser

 

Un demandeur d'asile du Koweit avait fui la Finlande qui lui avait refusé l'asile et qui avait émis une obligation de quitter le territoire. Malgré les preuves, le préfet de l'Yonne avait ordonné son transfert.

 

Jeudi dernier, à six heures du matin, la police s'est présentée en nombre.

Direction la chambre dont ils connaissaient le numéro. Les demandeurs d'asile sont réveillés en sursaut. Les papiers sont vérifiés pour les quatre demandeurs. En état de choc.

 

A. est menotté et emmené.

Pourquoi cette violence, faire peur à tous les demandeurs, humilier ce demandeur en le traitant comme un criminel?

 

Tous les efforts d'amis pour le localiser dans un CRA ont échoué.

A-t-il été emmené par vol spécial comme cela s'est passé dernièrement pour un autre demandeur d'un autre centre?

 

C'est la première arrestation (comment appeler cela autrement?)

au CAO d'Auxerre depuis avril 2017!

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Assurer les visites régulières au CAO d'Auxerre, en ce cœur de l'été est ... une épreuve. On voudrait regarder ailleurs, mais on ne peut pas.

Publié le 21 Août 2018 par lieb dans CAO Coallia Auxerre, Chronique en 89, nous informons, Nous les soutenons

Assurer les visites régulières au CAO d'Auxerre, en ce cœur de l'été est ... une épreuve. On voudrait regarder ailleurs, mais on ne peut pas.

Assurer les visites régulières au CAO d'Auxerre, en ce cœur de l'été est ... une épreuve.

On voudrait regarder ailleurs, mais on ne peut pas.

 

Un demandeur d'asile afghan s'approche, il ne vient pas parler pour lui mais pour un autre demandeur. Qui est malade. "Il ne sait plus où il est, il oublie tout, il est ailleurs. Il faut faire quelque chose." Ce demandeur attend dans l'angoisse son deuxième vol, celui qui signifie la fuite. Ou l'expulsion. Ou ira-t-il? Malade comme il est. Il faut un psy, un traitement, un lieu de parole. Mais cela demande du temps. Il faudra le prendre." Pouvoir regarder ailleurs, ne pas savoir. Mais c'est impossible, c'est là dans la tête. Que devons-nous faire? C'est une démarche collective et volontaire qu'il faut.

 

Des demandeurs d'asile sont de la région de Gasni. Même dans "nos" médias, on parle des terribles attaques qui ensanglantent la région. Beaucoup de ces demandeurs n'ont aucune nouvelle de leurs proches. L'angoisse est à couper au couteau. Et ce sont ces demandeurs que le préfet veut expulser. Ils ont été notifiés. Ils ont eu leur premier vol, certains leur deuxième.

 

D'autres demandeurs attendent stoïques la réponse de la CNDA depuis de longs mois. Sans pouvoir travailler, certains sans argent. Un demandeur "Je reste serein, tranquille, j'attends."

Mais un autre demandeur se prend la tête dans les mains "Je ne peux plus attendre comme cela." Cela fait deux ans que je suis là. Il est au bord de la crise. Et parle en boucle.

Un demandeur arrivé à Sens, il y a maintenant plus de deux ans, apprécié de tous, est en bas de l'immeuble. Tu as des nouvelles de l'OFPRA, tu as ta réponse? Non, pas de réponse. On ne sait pourquoi, lui est toujours dans l'attente alors que nombre de ses amis arrivés dans le même temps ont leur papier de 10 ans. Grand et mince, il a toujours ce geste des mains qui s'ouvrent pour dire, c'est comme cela. Il se tient droit et  organise sa vie, en conséquence de l'inconséquence de ce qu'il vit.

Tout comme cet autre demandeur, en procédure accélérée qui n'a d'accéléré que le nom ... et le fait qu'il n'a le droit à aucune allocation depuis près d'un an.

 

Le traumatisme est présent à tous les étages, et l'accompagnement dans ce centre est proche de zéro. Il nous a fallu dépenser des trésors de temps et de démarches pour trouver enfin un psychiatre qui peut prendre enfin en charge un demandeur, nous faisons plus de 30 km pour la rencontrer : elle diagnostique un syndrome post-traumatique et peut enfin après cinq mois d'interruption  prescrire le traitement. Le CAO n'avait rien fait. Et le préfet averti de ce diagnostic ne voit pas là la preuve de vulnérabilité qui aurait permis de surseoir au transfert.

Et le préfet de l'Yonne, imperturbable ... expulse et expulse encore.

 

Tant de choses à dire encore ... .

Que devons-nous faire? C'est une démarche collective et volontaire qu'il faut.

 

 

 

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Attaque des talibans contre Ghazni, la région qu'ont fui plusieurs des demandeurs que l'Yonne veut renvoyer ... Se mobiliser pour arrêter ces procédures de transfert.

Publié le 11 Août 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin, Les pays de non asile

Ghazni, août 2018 -   https://www.google.com/search?client=firefox-b&biw=1600&bih=771&tbm=isch&sa=1&ei=yhCBW5_UJKKLlwSh7Zn4Cg&q=Ghazni+talibans+aout+2018&oq=Ghazni+talibans+aout+2018&gs_l=img.3...10431.13303.0.13562.0.0.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1c.1.64.img..0.0.0....0.FSoZk5Wx120#imgrc=S1cArI6NUm-WGM:

Ghazni, août 2018 - https://www.google.com/search?client=firefox-b&biw=1600&bih=771&tbm=isch&sa=1&ei=yhCBW5_UJKKLlwSh7Zn4Cg&q=Ghazni+talibans+aout+2018&oq=Ghazni+talibans+aout+2018&gs_l=img.3...10431.13303.0.13562.0.0.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1c.1.64.img..0.0.0....0.FSoZk5Wx120#imgrc=S1cArI6NUm-WGM:

Des demandeurs d'asile sont actuellement en grand danger dans notre département. Originaires de cette région, ils sont sous le coup d'une procédure d'expulsion vers des pays, Finlande, Suède, Autriche ..., qui les ont déboutés et qui expulsent vers l'Afghanistan. Une amie, lectrice du blog, nous a transmis cette dépêche qui prouve l'extrême danger qu'ils courent en cas de retour forcé....

Lire l'article : http://demandeursdasileen89.over-blog.com/2018/08/la-prefecture-et-le-ministere-de-l-interieur-achevent-leur-sinistre-besogne-avec-la-programmation-des-seconds-vols-prevus-cette-sema

Afghanistan: bataille pour Ghazni, assaillie par les talibans
AFP / AFPTV Capture vidéo d'une vidéo de l'AFPTV montrant l'attaque de Ghazni par les talibans, dans l'est de l'Afghanistan, le 10 août 2018

Les échanges de tirs se poursuivaient vendredi à Ghazni, chef-lieu de la province éponyme à deux heures de route au sud de Kaboul, assaillie dans la nuit par les talibans dont la présence terrorise la population.

Ghazni est la deuxième capitale provinciale à brièvement tomber aux mains des talibans en moins de trois mois après Farah (ouest) le 15 mai, rapidement reprise par l'armée.

L'hôpital civil de Ghazni a reçu "16 morts dont 14 soldats et 33 blessés - 25 membres des forces de sécurité et huit civils", a déclaré à l'AFP son responsable Baz Mohammad Himmat.

Les forces américaines, qui ont conduit "des raids de soutien aux forces afghanes", ont affirmé que "les combats ont cessé à 8H00" (3H30 GMT), mais le correspondant de l'AFP en ville continuait d'entendre des tirs d'armes automatiques en début d'après-midi.

"Les talibans vont et viennent en ville, ils sont des dizaines", rapportait en début de matinée un commerçant affolé, Asif Panahi, 31 ans, qui disait entendre "des tirs venant de plusieurs directions".

Selon le chef de la police locale, Farid Ahmad Marshal, "les combattants talibans ont lancé leur assaut hier (jeudi) vers 23H00 en attaquant les barrages de sécurité qui ceinturent la ville".

L’électricité a été aussitôt coupée.

"Ils ont avancé en ville et tiré plusieurs obus de mortier sur les habitations", a précisé le porte-parole du gouverneur provincial Arif Noori.

"Les forces américaines ont riposté par un soutien aérien rapproché (avec des hélicoptères d'attaques) et mené des raids (depuis des drones)", a détaillé pour l'AFP leur porte-parole, le lieutenant-colonel Martin O'Donnell.

"Les forces afghanes gardent le contrôle au sol. (...) C'est une nouvelle vaine tentative des talibans pour prendre du terrain et faire les gros titres", a-t-il ajouté.

- "Ils sont partout" -

Le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid a expliqué dans un communiqué que "cette attaque s'inscrit dans le cadre de l'offensive de printemps" lancée début mai: "Des centaines de moudjahidines équipés d'armes lourdes se sont emparés des check-points et postes de police de la ville".

Selon lui, "140 membres des forces ennemies ont été tués et blessés mais les pertes dans les rangs des moudjahidines sont faibles", assertion conforme aux habituelles exagérations du porte-parole.

Sur Facebook, "Yasan", un habitant de Ghazni racontait vendredi matin que "les talibans se (servaient) des hauts-parleurs de la mosquée pour dire aux gens de rester chez eux".

"Les talibans sont partout, ils nous empêchent de sortir, nous craignons pour nos vies", confirmait Mohammad Haleem, un autre commerçant de 49 ans, à l'AFP: .

"On avait vu les talibans tuer des militaires ou prendre les check-points, mais c'est la première fois qu'ils lancent une attaque coordonnée sur Ghazni", a affirmé un habitant à l'AFP, Shukrullah Naeemi.

La province de Ghazni est instable et la présence talibane avérée de longue date au point que nul candidat ne s'est déclaré pour les législatives d'octobre prochain de peur d'être assassiné.

L'entrée des insurgés dans Ghazni, proche de Kaboul, moins de trois mois après Farah qu'ils avaient tenue une journée avant d'en être chassés, intervient également deux mois après le cessez-le-feu de trois jours qu'ils avaient observé en accord avec l'armée.

Plusieurs informations de presse ont fait par ailleurs état de discussions engagées entre les talibans et des responsables américains au Qatar où les talibans disposent d'un "bureau politique".

Pour l'analyste Haroun Mir, "les talibans veulent faire pression sur le gouvernement (afin) d'entamer des négociations de paix en position de force". Cette pression s'est exercée non seulement à Ghazni et Farah mais aussi à Faryab (nord-ouest), Kunduz et dans le Badakhshan (nord-est), remarque-t-il

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La préfecture et le ministère de l'intérieur achèvent leur sinistre besogne avec la programmation des seconds vols prévus cette semaine. Campagne urgente pour les déboutés du droit d'asile dans les pays Dublin, et que l'Yonne expulse en ce moment.

Publié le 6 Août 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin, Les pays de non asile

La préfecture et le ministère de l'intérieur achèvent leur sinistre besogne avec la programmation des seconds vols prévus cette semaine. Campagne urgente pour les déboutés du droit d'asile dans les pays Dublin, et que l'Yonne expulse en ce moment.

Une campagne immédiate contre les transferts

encore plus nécessaire.

 

Tous les demandeurs déboutés en Finlande, Autriche, Suède ... pays qui expulsent massivement vers les pays d'origine comme l'Afghanistan, et que nous suivons depuis leur arrivée dans l'Yonne ont leur deuxième avion.

 

Ce qui signifie pour eux l'avion ou la rue, des pays comme l'Afghanistan ou la fuite sans aucun moyen de survivre. de nouveau, l'errance, la peur au ventre.

Alors qu'ils pourraient en France se voir protégés par l'asile.

 

Certains ont pu faire appel à la Cour administrative de Lyon où ils peuvent espérer selon la jurisprudence actuelle une décision favorable, mais l'appel n'est pas suspensif et la procédure d'expulsion arrive cette semaine à son terme avec le deuxième vol qui met fin définitivement à "l'accueil".

 

D'autres qui, fuyant le pays Dublin qui allait les expulser, ont perdu des papiers, n'ont pas pu fournir les documents permettant l'appel.

 

La préfecture et le ministère de l'intérieur achèvent leur sinistre besogne avec la programmation des seconds vols prévus cette semaine.

 

Alors la campagne pour protéger ces demandeurs est toujours plus urgente:

 

Action de citoyens, d'associations, d'organisations, d'élus, d'artistes

pour appeler à surseoir ou annuler ces transferts.

 

Action visible pour sensibiliser sur ce risque extrême comme cela a été fait pour les morts de Méditerranée.

 

Déjà :

Une lettre a été adressée à la députée de la majorité pour demander une intervention exceptionnelle pour ces personnes menacées de mort dans son département.

Une demande collective a été faite au préfet pour qu'il sursoie aux transferts.

Une lettre citoyenne est adressée individuellement au préfet.

 

 

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Campagne urgente pour les déboutés du droit d'asile dans les pays Dublin, et que l'Yonne expulse en ce moment.

Publié le 5 Août 2018 par lieb dans CAO Coallia Auxerre, Dublin, Nous les soutenons, nous informons

Campagne urgente pour les déboutés du droit d'asile dans les pays Dublin, et que l'Yonne expulse en ce moment.

Une campagne immédiate contre les transferts

Encore plus nécessaire.

 

Tous les demandeurs déboutés en Finlande, Autriche, Suède ... pays qui expulsent massivement vers les pays d'origine comme l'Afghanistan, et que nous suivons depuis leur arrivée dans l'Yonne ont leur deuxième avion.

 

Ce qui signifie pour eux l'avion ou la rue, des pays comme l'Afghanistan ou la fuite sans aucun moyen de survivre. L'errance, la peur au ventre.

 

Certains ont pu faire appel à la Cour administrative de Lyon où ils peuvent espérer selon la jurisprudence actuelle une décision favorable, mais l'appel n'est pas suspensif et la procédure d'expulsion arrive cette semaine à son terme avec le deuxième vol qui met fin définitivement à "l'accueil".

 

D'autres qui, fuyant le pays Dublin qui allait les expulser, ont perdu des papiers, n'ont pas pu fournir les documents permettant l'appel.

 

La préfecture et le ministère de l'intérieur achèvent leur sinistre besogne avec la programmation des seconds vols prévus cette semaine.

 

Alors la campagne pour protéger ces demandeurs est toujours plus urgente:

 

Action de citoyens, d'associations, d'organisations, d'élus, d'artistes

pour appeler à surseoir ou annuler ces transferts.

 

Action visible pour sensibiliser sur ce risque extrême comme cela a été fait pour les morts de Méditerranée.

 

Déjà :

Une lettre a été adressée à la députée de la majorité pour demander une intervention exceptionnelle pour ces personnes menacées de mort dans son département.

Une demande collective a été faite au préfet pour qu'il sursoie aux transferts.

Une lettre citoyenne est adressée individuellement au préfet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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