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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

les pays qu'il fuient

Stop au massacre au Soudan -

Publié le 9 Juin 2019 par lieb dans CNDA, Les pays qu'il fuient, Les pays qu'ils fuient

Stop au massacre au Soudan -

Le CAO d'Auxerre a été pendant près de 2 ans et demi le lieu de "vie" de dizaines de demandeurs d'asile soudanais. Ils étaient Dublin, ils ont dû attendre jusqu'à ces derniers mois pour obtenir l'asile, beaucoup ont maintenant le statut de réfugiés.

Cependant, il faut savoir qu'il y a aussi des demandeurs déboutés.

Comment est-ce seulement possible alors que de nouveau ce pays vient de démontrer clairement les dangers que courent les demandeurs originaires de ce pays?

Nous pouvons rejoindre le mouvement de solidarité avec le peuple soudanais. Nous nous devons d'être aux côtés des demandeurs déboutés.

Demandeurs d'asile en 89.

 

Solidarité avec les révolutionnaires soudanais

Depuis Marseille, solidarité avec les révolutionnaires soudanais. Halte aux massacres du peuple par la junte militaire ! Halte à l’interventionnisme des États dictatoriaux saoudiens et égyptiens qui soutiennent la junte militaire. Halte à Hemmeti, le janjawid nourri par Bachir et qui massacre les Darfouris depuis presque 20 ans, qui maintenant réprime à Khartoum, Atbara, Elnahud ! Le peuple veut la chute des régimes. Solidarité internationale ! Liberté, paix et justice !

https://elmanba.noblogs.org/post/2019/06/09/solidarite-avec-les-revolutionnaires-soudanais/

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Les janjawids, gardes-frontières de l’UE - Article de l'Humanité

Publié le 12 Avril 2019 par lieb dans Les pays qu'il fuient, Les pays qu'ils fuient, nous informons

Réfugiés érythréens dans un camp à Kassala, dans l’est du Soudan. Au mépris des accords internationaux, ils risquent d’être renvoyés dans leur pays d’origine.
Réfugiés érythréens dans un camp à Kassala, dans l’est du Soudan. Au mépris des accords internationaux, ils risquent d’être renvoyés dans leur pays d’origine.
Photo : AFP
Les janjawids, gardes-frontières de l’UE
Jeudi, 15 Septembre, 2016

Lu sur le Facebbok de Timothy Perkins

 

La sanguinaire milice utilisée par Khartoum au Darfour s’occupe aujourd’hui de refouler les réfugiés. Comme le souhaite Bruxelles.

Viols, razzias, villages brûlés, enlèvements, tortures… au milieu des années 2000, les janjawids faisaient régner la terreur au Darfour. À dos de cheval ou de chameau, « les cavaliers du diable », comme aimaient les nommer les médias occidentaux, étaient aussi célèbres que les talibans afghans et que les djihadistes d’al-Qaida. Ce bras armé non déclaré de Khartoum était alors financé par le régime pour nourrir le foyer d’une guerre civile débutée en 2003 et qui, d’après les chiffres de l’ONU, a fait en dix ans quelques 300 000 morts et des centaines de milliers de déplacés. Depuis 2006, ces milices, essentiellement issues des tribus arabes appauvries du Tchad et du Darfour, ont finalement été intégrées dans les forces d’action rapide du gouvernement. D’abord comme supplétifs de l’armée soudanaise mais aussi comme gardes-frontières à l’ouest du pays. Dix ans plus tard, c’est aux abords de la Libye et de l’Égypte que les anciens janjawids opèrent désormais à grands coups de rafles visant des centaines de Soudanais, d’Éthiopiens et d’Érythréens, cherchant à gagner les rivages de la Méditerranée.

À leur tête, un certain Mohamed Hamdan Dagalo, bien connu au Soudan sous le nom de Hemeti, l’un des chefs janjawids les plus redoutés. Ce dernier avait été recruté par l’ancien ministre soudanais des Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, qui, pour prix de toute son œuvre, avait reçu en 2007 un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis au Darfour. À l’époque, Européens et États-uniens étaient très à cheval sur les exactions menées par « les cavaliers du diable » et leurs complices de Khartoum. En 2010, le président Omar Al Bachir en personne est inculpé à son tour pour crimes contre l’humanité et crime de génocide.

Entente discrète avec l’UE pour fournir des armes aux janjawids

Mais depuis, la « crise des réfugiés » est passée par là. Effrayée à l’idée de voir arriver des « hordes » de migrants est-africains sur son territoire, Bruxelles a décidé de se rabibocher en catimini avec le dictateur islamiste par le truchement d’un accord tacite peu ragoûtant et qui pourrait se résumer en une formule lapidaire : « Nous fermerons les yeux sur vos déplacements, mais les réfugiés eux ne bougent plus. » Il y a quelques mois, dans le cadre du processus de Khartoum – mécanisme associant l’Europe et les pays d’origine et de destination des migrants en Afrique – un texte signé par l’Union européenne (UE) stipulait donc que Bruxelles soutenait les efforts du Soudan « pour lutter contre l’immigration clandestine », en formant notamment ses gardes-frontières. Depuis, l’accord commence à porter ses fruits. Début septembre, Hemeti, le chef des gardes-frontières, a même demandé à Bruxelles de reconnaître l’excellence de ses résultats. « L’UE devrait me remercier pour les sacrifices consentis par mes hommes », a-t-il déclaré à la presse locale. Une sortie qui n’était apparemment pas prévue dans la politique de communication de l’UE et qui a provoqué sa panique. Le 6 septembre, une délégation de l’Union européenne au Soudan publiait un communiqué de démenti : « L’Union européenne ne soutient en aucun cas la force d’action rapide (…) L’aide au Soudan ne passe pas par le gouvernement, mais par des organisations internationales ou des ONG. »

La polémique autour d’une éventuelle collaboration de Bruxelles avec Khartoum et ses supplétifs janjawids dans la gestion des réfugiés n’est pourtant pas nouvelle. En mai déjà, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel et la télévision publique ARD avaient déclenché un tollé médiatique. D’après eux, le 23 mars dernier, les pays européens se seraient entendus discrètement pour que l’Allemagne fournisse du matériel de sécurité aux gardes-frontières soudanais, c’est-à-dire aux anciennes milices janjawids.

Cette politique qui porte déjà ses fruits est cependant en totale contradiction avec les accords internationaux sur le droit des migrants fuyant des pays et États reconnus comme répressifs où leur vie est en danger. Depuis plusieurs mois, des centaines, peut-être des milliers d’Érythréens ont été renvoyés par le Soudan dans leur pays d’origine, l’une des dictatures militaires les plus répressives au monde. Récemment la journaliste érythréenne Meron Estefanos témoignait au micro de RFI : « Le 3 mai, 133 Érythréens qui voyageaient vers la Libye ont été arrêtés par des soldats soudanais et renvoyés en prison à Khartoum. Il n’y avait aucune menace de les voir renvoyés en Érythrée. Les familles pensaient qu’ils allaient être libérés après quelques semaines, comme d’habitude. Malheureusement, tard dans la nuit, il y a deux jours, ils ont été renvoyés en Érythrée. » En mai dernier, la députée européenne Front de gauche Marie-Christine Vergiat dénonçait l’opacité créée par Bruxelles autour de cet accord de coopération. Un voile pudique posé par des gouvernements de droite et sociaux-démocrates qui soutiennent des politiques anti-migratoires aux antipodes des droits de l’homme. « On a beaucoup de mal à avoir des informations sur la concrétisation de ces accords avec le Soudan ou avec l’Érythrée, expliquait-elle. J’ai récemment interrogé la Commission sur l’Érythrée, on m’a répondu : secret diplomatique. »

Stéphane Auboua
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Nous venons entre amis, le Soudan est devenu une proie entre Etats-Unis et Chine.

Publié le 30 Novembre 2018 par lieb dans Les pays qu'il fuient, nous informons

Nous venons entre amis, le Soudan est devenu une proie entre Etats-Unis et Chine.
Pour les amis de l'Yonne, le film peut-être vu en anglais sur le net. Il est souvent insoutenable.
Divisé en deux nations, le Soudan est devenu une proie de choix que se disputent avidement les plus grandes puissances: la Chine et les Etats-Unis. Et sous couvert d'amitié, les vieux démons du colonialisme et de la domination étrangère ressurgissent
Ciné-club mensuel

Nous venons en amis

Un film de
Hubert Sauper
Décembre
1e
18h30
Au Jusqu'ici
169 Grande rue de la Guillotière
Lyon 7
Métro Garibaldi
www.table-rase.org
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Bahar. "je devrai trouver une route pour passer illégalement vers un autre pays. " Il a ajouté: «Dans un autre pays, au moins je peux monter une montagne, m'asseoir près de l'eau. Au moins, mon esprit sera à l'aise." "Et nous savons tous, n'est ce pas, qu'il ne sera pas à l'aise, son esprit ..."

Publié le 28 Octobre 2018 par lieb dans Dépasser les limites de l'Yonne, Les pays qu'il fuient, Paroles de demandeurs d'asile, nous informons

Dessin d'Elisabeth

Dessin d'Elisabeth

«Nous avons attendu longtemps en espérant que cela s'améliorera l'année prochaine, puis l'année suivante, puis l'année suivante. Mais cela ne se produit pas », a déclaré M. Bahar, le poète. «J'attendrai encore quelques mois, jusqu'à l'élection présidentielle. Si cela ne s’améliore pas, je devrai trouver une route pour passer illégalement vers un autre pays. "


Il a ajouté: «Dans un autre pays, au moins je peux monter une montagne, m'asseoir près de l'eau. Au moins, mon esprit sera à l'aise.

"Et nous savons tous, n'est ce pas, qu'il ne sera pas à l'aise, son esprit. Pendant des mois et des années, une autre question le préoccupera: 'me laisseront-ils rester?'."

ECADA - European Citizens Against Deportation to Afghanistan

“We waited a long time, hoping that it would get better next year, and then the year after and then the year after. But it’s not happening,” said Mr. Bahar, the poet. “I will wait another few months, until the presidential elections. If it doesn’t improve, I will have to find a smuggling route to another country.”
He added: “In a different country, at least I can go up a mountain, sit by the water. At least my mind will be at ease.”

"And don't we all know that it won't be at ease, his mind. For months and years to come, it will be troubled by another question: 'will they let me stay?'."

Sur le facebook de T. Perkins

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ACAT France dénonce la rencontre du criminel soudanais Salah Gosh avec les autorités françaises

Publié le 19 Octobre 2018 par lieb dans nous informons, Ofpra, CNDA, Les pays qu'il fuient

Village du Darfour incendié

Village du Darfour incendié

Rappelons le nombre important de demandeurs soudanais qui avaient été raflés et "mis à l'abri" dans l'Yonne.

Beaucoup, et cela témoigne de la violence au Darfour, ont obtenu une carte de dix ans.

Pour certains autres, comme en témoigne notre article "Toi aussi, tu as rejoint ...", le refus de l'asile parce que deux personnes! (à l'OFPRA, à la CNDA) ne les ont pas crus, signifie l'expulsion.

Vers ce pays dont on reçoit en toute discrétion l'un des principaux responsables des massacres ...

 

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L’ACAT dénonce la venue en France de ce criminel notoire et appelle le gouvernement français à expliquer les raisons de sa présence. Rappel : Salah Gosh est soupçonné d’être l’un des organisateurs du génocide au Darfour qui a fait au moins 300 000 morts.
 
 
Le 19 / 10 / 2018

Selon des informations révélées hier par Streepress, Salah Gosh, actuel chef du renseignement soudanais (NISS) soupçonné de génocide au Darfour, aurait été reçu autour du 10 octobre 2018 par des services du Ministère de l’Intérieur et de la Défense. Il aurait également rencontré le 10 octobre 2018 deux députés LREM, Carole Bureau-Bonnard (vice-présidente de l’Assemblée nationale - LREM) et Jean-Baptiste Djebbari (député LREM et président du groupe d’amitié France-Soudan) lors d’un dîner officiel à l’ambassade du Soudan.

L’ACAT dénonce la venue en France de ce criminel notoire et appelle le gouvernement français à expliquer les raisons de sa présence. Il se pourrait que sa venue soit liée à des sujets relatifs à la lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires venant d’Afrique de l’Est.

Connu pour diriger l’un des services de renseignements les plus tortionnaires au monde, Salah Gosh aurait été reçu par la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) ainsi que par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), respectivement rattachées au ministère de la Défense et au ministère de l’Intérieur.

« En tant que chef du NISS, Salah Gosh a une responsabilité hiérarchique dans de nombreuses violations graves des droits de l’homme commises par son service, telles que les arrestations arbitraires et les tortures en détention de plusieurs voix dissidentes au régime. » souligne Clément Boursin, responsable Afrique chez ACAT France.

Salah Gosh est également soupçonné d’être l’un des organisateurs du génocide au Darfour pour avoir armé les milices Janjawids à la solde du régime et qui ont longtemps pratiqué la politique de la terre brûlée. Ce génocide aurait fait au moins 300.000 morts.

Enfin, Salah Gosh est un pourfendeur de la CPI. En février 2009 il avait promis de "couper la main à celui qui tentera de contribuer à la mise en œuvre de la décision de la CPI"(1) lorsque la Cour pénale internationale s’apprêtait à engager des poursuites contre plusieurs responsables pour génocide et crimes contre l’humanité.

(1) https://www.icc-cpi.int/NR/rdonlyres/C6FE9E52-4845-41BA-A45D-75BA41D8647C/280449/9th_UNSCReport_Fra1.pdf

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Demandeurs d'asile soudanais. A côté de notre combat contre Dublin, pour eux comme pour la très grande majorité des demandeurs d'asile africains, maintenant se profile celui contre les procédures iniques de l'Ofpra et de la CNDA, si nous ne voulons pas que dans quelques semaines, quelques mois, nous ayons devant nous des hommes qui fuient le pire, le retour dans leur pays d'origine.

Publié le 4 Novembre 2017 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Les pays qu'il fuient, Ofpra

Demandeurs d'asile soudanais. A côté de notre combat contre Dublin, pour eux comme pour la très grande majorité des demandeurs d'asile africains, maintenant se profile celui contre les procédures iniques de l'Ofpra et de la CNDA, si nous ne voulons pas que dans quelques semaines, quelques mois, nous ayons devant nous des hommes qui fuient le pire, le retour dans leur pays d'origine.
Demandeurs soudanais devant la CNDA. 
Décisions 2016.

Source :     http://www.cnda.fr/content/download/84065/793919/version/2/file/CNDA%202016%20VF4-16.01.2017.pdf

 

 

Femmes

 

Demandes                                      72

Réfugiées                                       19

Protections subsidiaires                 13

Décisions                                        32

 

Pourcentage acceptation 44,4%

 

Hommes

 

Demandes                                     1 833

Réfugiés                                           282

Protections subsidiaires                   390        

Décisions                                          672                           

 

Pourcentage acceptation : 36,7%

 

 

Total Soudan

 

Demandes                                      1 905

Réfugiés                                            301

Protections subsidiaires                    403

Décisions                                          704

 

Pourcentage acceptation : 37%

Quelques mots en préalable 
à l'aube de ce nouvel hiver d'angoisse ....

Nous accompagnons depuis juillet 2016, de nombreux demandeurs d'asile soudanais. Certains, nous les connaissons depuis plus d'un an. Et nous avons appris à les apprécier et à les respecter. Durant l'interminable hiver Dublin, ils avaient collectivement rédigé une lettre pour demander la protection de la France.

Certains, Dublin, ont déjà dû fuir ou retourner, pour un petit nombre, en Italie. Ceux qui ont passé Dublin, sont maintenant devant l'Ofpra et la CNDA.

Les statistiques de ces administrations iniques font peur, terriblement peur. Et les premiers refus de l'Ofpra conforte la peur.

Ils sont tous différents, certains ne savent pas lire, d'autres ont été à l'université. L'un des demandeurs menacé conduisait un âne pour transporter les denrées et les hommes vers la frontière proche, un autre était conducteur d'engins et rêve de pouvoir reprendre son métier.

Tous ensemble, le soir, nous avons partagé les sombres soirées d'hiver, mangé ensemble, bu le café soudanais aromatisé de cannelle, de cardamone et de gingembre, et nous nous sommes beaucoup tus, écrasés qu'ils étaient par l'angoisse.

Aujourd'hui ces demandeurs sont menacés de retour au Soudan. A côté de notre combat contre Dublin, maintenant se profile celui contre les procédures iniques de l'Ofpra et de la CNDA, si nous ne voulons pas que dans quelques semaines, quelques mois, nous ayons devant nous des hommes qui fuient le pire, le retour dans leur pays d'origine.

Un soir d'hiver, l'un des demandeurs d'asile disait la voix sourde "Je ne retournerai jamais dans mon pays".

Pour eux, comme tous les demandeurs d'asile en procédure Ofpra, CNDA, que devons-nous faire pour que ce terrible risque ne se réalise pas?

C'est ce nouveau combat qui nous attend ici, dans l'Yonne.

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Les notes de l'Ofpra sur les pays des demandeurs d'asile d'Afrique

Publié le 4 Novembre 2017 par lieb dans nous informons, Les pays qu'ils fuient, Les pays qu'il fuient, Ofpra

A lire sur le site de l’Ofpra

https://ofpra.gouv.fr/fr/l-ofpra/nos-publications/les-publications-de-l-ofpra

 

Tchad

DIDR, Tchad : Les manifestations estudiantines à N’Djamena du 9 mars 2015 et du 4 et 6 février 2016, Ofpra, 02/03/2017

DIDR, Tchad : Les mariages forcés, Ofpr

 

Soudan

DIDR, Soudan / Soudan du sud: La question de la nationalité, Ofpra, 21/04/2017

DIDR, Soudan: Les communautés Baggara du Sud-Kordofan, Ofpra, 21/03/2017

DIDR, Soudan : La communauté chiite, Ofpra, 10/01/2017

DIDR, Soudan : Le barrage de Merowe, Ofpra, 19/07/2016

DIDR, Soudan : Les organisations étudiantes paramilitaires et la répression des manifestations étudiantes, Ofpra, 07/07/2016

DIDR, Soudan : Le Parti démocratique unioniste (DUP), situation depuis 2011, Ofpra, 03/08/2016

DIDR, Soudan : Les communautés Nouba au Sud-Kordofan, Ofpra, 30/06/2016

DIDR, Soudan : implication de la milice progouvernementale des gardes-frontières dans les opérations de contre-insurrection au Darfour de 2008 à 2015, Ofpra, 01/08/2016

DIDR, Soudan : Le Parti républicain soudanais, Ofpra, 11/07/2016

DIDR, Soudan : Les mutilations génitales féminines, Ofpra, 14/11/2016

DIDR, Note de synthèse, Soudan : Violations des droits de l’homme commises par le SLA, Ofpra, 07.01.2016

DIDR, Note de synthèse, Soudan : Informations sur la tribu des sinyars (Darfour), Ofpra, 21.12.2015

 

Somalie

DIDR, Somalie : Actes terroristes et présence d’al-Shabaab au Somaliland depuis 2008, Ofpra, 17.05.2016

DIDR, Note, Somalie : la piraterie somalienne, Ofpra, 04.08.2014

 

Guinée

DIDR, Guinée : Situation des enfants sorciers en Guinée forestière, Ofpra, 24/04/2017

DIDR, Guinée : Les Forces Patriotiques pour la Démocratie et le Développement (FPDD), Ofpra, 20.04.2016

DIDR, Note de synthèse, Guinée : Informations sur la section Motards de l'UFDG, Ofpra, 16.11.2015

 

Erythrée

DIDR, Note, Erythrée : Situation des Erythréens en exil au Soudan et en Ethiopie, Ofpra, 29.01.2015

Sommaire

 

Ethiopie

DIDR, Ethiopie: Les mariages forcés, Ofpra, 22/02/2017

DIDR, Ethiopie: Point de situation sur les manifestations oromo récentes et sur les expropriations en lien avec le "Master Plan", Ofpra, 29/11/2016

DIDR, Ethiopie : Le service militaire, Ofpra, 21/10/2016

DIDR, Ethiopie : Les Falashas,  Ofpra, 25.05.2016

DIDR, Note de synthèse, Situation du Front populaire de libération du Tigré (FPLT) depuis le décès du Premier ministre Meles Zenawi (août 2012), Ofpra, 19.11.2015

DIDR, Note, Ethiopie : Situation actuelle dans la province de Gambela, Ofpra, 23.10.2015

DIDR, Note de synthèse, Ethiopie : le Front Patriotique du Peuple Ethiopien, Ofpra, 30.09.2015

DIDR, Note, Ethiopie : les mouvements de protestation depuis 2011, Ofpra, 06.08.2015

DIDR, Note, Ethiopie : point de situation sur les élections législatives de mai 2015, Ofpra, 22.07.

 

Côte d'Ivoire

DIDR, Côte d’Ivoire: Les groupes de "microbes" à Abidjan, Ofpra, 23/02/2017

DIDR, Côte d’Ivoire: Les mutilations génitales féminines, Ofpra, 22/02/2017

DIDR, Côte d’Ivoire : Le Groupement Patriotique pour la Paix (GPP), Ofpra, 12.05.2016

OFPRA-CNDA, Rapport de mission en République de Côte d’Ivoire du 26 novembre au 7 décembre 2012

 

Angola

DIDR, Angola : Les mouvements révolutionnaires angolais depuis 2011, Ofpra, 22/02/2017

DIDR, Angola : L'Eglise évangélique Sétimo Dia a Luz do Mundo, Ofpra, 10/11/2016

 

 

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Un soir d'hiver, l'un des demandeurs d'asile soudanais disait la voix sourde : "Je ne retournerai jamais dans mon pays." Un document récent de Migreurop repris par le Gisti, la Cimade ... montre le danger que courent ces demandeurs d'asile, ici, en France ...

Publié le 30 Octobre 2017 par lieb dans nous informons, Les pays qu'il fuient, Les pays qu'ils fuient, Ofpra

Le café soudanais partagé ... aromatisé à la cannelle, la cardamone et au gingembre

Le café soudanais partagé ... aromatisé à la cannelle, la cardamone et au gingembre

Quelques mots en préalable.

Nous accompagnons depuis juillet 2016, de nombreux demandeurs d'asile soudanais. Certains, nous les connaissons depuis plus d'un an. Et nous avons appris à les apprécier et à les respecter. Durant l'interminable hiver Dublin, ils avaient collectivement rédigé une lettre pour demander la protection de la France.

Certains, Dublin, ont déjà dû fuir ou retourner, pour un petit nombre, en Italie. Ceux qui ont passé Dublin, sont maintenant devant l'Ofpra et la CNDA.

Les statistiques de ces administrations iniques font peur, terriblement peur.

Ils sont tous différents, certains ne savent pas lire, d'autres ont été à l'université. L'un des demandeurs menacé conduisait un âne pour transporter les denrées et les hommes vers la frontière proche, un autre était conducteur d'engins et rêve de pouvoir reprendre son métier.

Tous ensemble, le soir, nous avons partagé les sombres soirées d'hiver, mangé ensemble, bu le café soudanais aromatisé de cannelle, de cardamone et de gingembre, et nous nous sommes beaucoup tus.

Aujourd'hui ces demandeurs sont menacés de retour au Soudan. A côté de notre combat contre Dublin, maintenant se profile celui contre les procédures iniques de l'Ofpra et de la CNDA, si nous ne voulons pas que dans quelques semaines, quelques mois, nous ayons devant nous des hommes qui fuient le pire, le retour dans leur pays d'origine.

Un soir d'hiver, l'un des demandeurs d'asile disait la voix sourde : je ne retournerai jamais dans mon pays.

Que devons-nous faire pour que ce risque ne se réalise pas?

L’Europe collabore avec un dictateur pour mieux expulser vers le Soudan

http://www.gisti.org/spip.php?article5744

Migreurop demande l’arrêt immédiat de toutes les collaborations initiées par l’Union européenne et ses Etats membres avec la dictature d’Omar El-Béchir et avec tout Etat qui bafoue les droits fondamentaux.

 

Lorsqu’il s’agit d’expulser des étrangers jugés indésirables, rien ne semble devoir arrêter l’Union européenne (UE) et ses États membres qui n’hésitent pas à se compromettre avec Omar el-Béchir, le chef d’État du Soudan qui fait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux pour génocide, crimes contre l’Humanité et crimes de guerre.

Il y a longtemps que l’UE a fait le choix de sous-traiter à des pays tiers, sous couvert d’un partenariat inéquitable et avec des fonds issus du développement, la lutte contre l’immigration irrégulière et même la gestion de la demande d’asile. Ce processus d’externalisation, qui s’accompagne de la délocalisation de la surveillance des frontières européennes très en amont de leur matérialisation physique, a été encore renforcé à la suite de la si mal nommée « crise des réfugiés » [1].

Ainsi, dans le cadre du Processus de Khartoum, initié par l’UE en 2014 et consolidé suite au Sommet de La Valette de fin 2015, les régimes les plus répressifs, tels que le Soudan et l’Erythrée – que des dizaines de milliers de demandeurs d’asile cherchent à fuir – bénéficient de subsides pour retenir leur population et « sécuriser » leurs frontières… sans que l’UE ne se préoccupe des atteintes dramatiques portées aux droits humains dans ces pays.

Dans ce domaine, l’UE et les États membres agissent de concert. Ainsi, de nombreux pays européens n’hésitent pas à renvoyer vers Khartoum des ressortissants soudanais - peu importe qu’il puisse s’agir de demandeurs d’asile - et à collaborer avec les autorités locales pour faciliter ces expulsions. Dernièrement, c’est dans un parc bruxellois que des émissaires soudanais procédaient à l’identification de leurs nationaux en vue de leur retour forcé, semant la terreur parmi les personnes exilées qui y campaient [2].

Si l’affaire a suscité de vives réactions, le gouvernement belge s’est retranché, pour se justifier, derrière l’exemple donné par ses voisins et continue de programmer des expulsions de ressortissants soudanais [3].

En France, une coopération similaire existe ainsi depuis 2014 : des représentants de Khartoum auraient visité plusieurs centres de rétention pour identifier des ressortissants soudanais et faciliter leur renvoi [4]. Selon les chiffres dont disposent les associations qui interviennent dans les CRA français, 9 personnes auraient été renvoyées vers le Soudan depuis 2015 et environ 150 remises à l’Italie et exposées au risque d’un renvoi vers Khartoum depuis le territoire italien...

Par ailleurs, des retours forcés vers le Soudan ont eu lieu depuis l’Allemagne, l’Italie et la Suède, grâce notamment à des accords de police bilatéraux, souvent publiés uniquement à la suite des pressions exercées par la société civile [5]. L’Italie, à l’avant-garde de la vision sécuritaire en matière de collaboration dans le domaine des migrations, a ainsi conclu en août 2016 un accord de coopération policière avec le Soudan, dans le cadre duquel 48 personnes, originaires du Darfour, ont été refoulées à Khartoum. Celles qui ont pu résister à leur renvoi depuis l’Italie ont demandé et obtenu une protection, tandis que cinq des personnes refoulées ont porté plainte auprès de la Cour européenne des droits de l’Homme [6].

Ces accords et pratiques bafouent en effet toutes les obligations des pays européens en matière de respect des droits humains (droit d’asile, principe de non-refoulement, interdiction des expulsions collectives et des traitements inhumains et dégradants, droit à la vie, etc…) et révèlent le cynisme qui anime l’Union et les États-membres, prêts à tout pour refuser aux exilés l’accès au territoire européen.

Il faut le dire et le répéter : toute forme de coopération avec les autorités soudanaises bafoue les obligations résultant du droit international et met en danger les personnes livrées par les autorités européennes au dictateur Omar el-Béchir. Le réseau Migreurop et ses membres demandent en conséquence l’arrêt immédiat des expulsions vers le Soudan et de toute démarche de coopération avec ce pays.

Le 11 octobre 2017

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Demandeurs d'asile expulsés, la vitrine où étaient exposés les panneaux sur les raison de leur exil a été brisée à Auxerre..

Publié le 19 Octobre 2017 par lieb dans nous informons, Les pays qu'il fuient, Prahda

Demandeurs d'asile expulsés, la vitrine où étaient exposés les panneaux sur les raison de leur exil a été brisée à Auxerre..

Cette nuit, du 18 au 19 octobre, une vitrine a été brisée, rue Joubert à Auxerre : celle du local d’Europe Écologie Les Verts.

Demandeurs d'asile expulsés, la vitrine où étaient exposés les panneaux sur les raison de leur exil a été brisée à Auxerre..

Dans la vitrine, les panneaux qui avaient été présentés lors de la manifestation du Collectif de soutien aux réfugiés d’Appoigny, samedi dernier Place Surugue. Ces panneaux, pédagogiques, proposent une réflexion sur les causes des migrations depuis l’Afrique et le Moyen-Orient : guerres, violences, misère, etc. Ils ont été réalisés, collectivement, par les citoyens, membres du Collectif, et ont vocation à être présentés en divers lieux de l’Yonne.


Plainte a été déposée au commissariat.


Aucune conclusion ne peut être tirée pour l’instant. Mais, bien sûr, on ne peut s’empêcher de faire le rapprochement entre cette démarche citoyenne pacifique et pédagogique, cet acte de violence et les campagne de haine contre les migrants.

 

Appoigny le 19 octobre 2017
Le Collectif de soutien aux réfugiés du Prahda d’Appoigny

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Le comble du cynisme. Relire la motivation du refus d'asile opposé à un demandeur d'asile somalien en Allemagne à la lumière du dernier attentat fait froid dans le dos. Plusieurs demandeurs somaliens ont été ou sont concernés dans l'Yonne.

Publié le 15 Octobre 2017 par lieb dans nous informons, Les pays qu'il fuient, Les pays qu'ils fuient, Prahda

Plus de cent morts ...

Plus de cent morts ...

Un jeune demandeur d'asile somalien a fait sa demande d'asile en Allemagne. Voilà la motivation du refus.

L'office de l'immigration concède que dans la capitale Mogadiscio, 1400 civils ont été tués en six mois. Mais "Considérant le nombre d'habitants, à savoir un million, et même en considérant qu'il peut y avoir un nombre plus important de morts non enregistrés, il faut constater que les événements ne sont pas si fréquents que chacun de ceux qui retournent dans ce pays, puisse craindre être victime de cette violence aveugle."

Ceci est un extrait d'un article publié par le TAZ et repris sur le blog (en allemand, en partie traduit) il y a plusieurs semaines.

Relire la motivation du refus d'asile opposée à ce jeune Somalien en Allemagne à la lumière du dernier attentat fait froid dans le dos.

Il y a dans l'Yonne plusieurs demandeurs d'asile qui ont été déboutés en Allemagne et qui y sont renvoyés au titre de la procédure Dublin. Deux de ces demandeurs ont été concernés à Appoigny.

On comprend pourquoi, ils refusent le retour dans ce pays et demandent l'asile ici.

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