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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

Au CAO d'Auxerre, 10 demandeurs d'asile afghans gravement menacés de retour en Afghanistan . Des dizaines de demandeurs d'asile soudanais, erythréens ... fuient l'expulsion en Italie et risquent le pire. Ceci est un appel en ce 26 mai à la plus forte des mobilisations dans l'Yonne

Publié le 26 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin

https://www.google.com/search?q=stop+dublin&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjxk66q66LbAhUHyRQKHcqkAkcQ_AUICigB#imgrc=dIgaC16nDSk8DM:

https://www.google.com/search?q=stop+dublin&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjxk66q66LbAhUHyRQKHcqkAkcQ_AUICigB#imgrc=dIgaC16nDSk8DM:

Aujourd'hui, 10 demandeurs d'asile afghans sont gravement menacés de retour en Afghanistan au CAO d'Auxerre.

Ils ont été déboutés et relèvent de Dublin,

Ils vont être expulsés vers des pays qui expulsent vers le pays d'origine.

Certains ont déjà reçu leur convocation à la préfecture pour la fin de semaine prochaine.

 

Des dizaines de demandeurs d'asile de l'Yonne fuient l'expulsion en Italie et risquent le pire s'ils sont arrêtés au cours des évacuations annoncées

 

Le blog alerte depuis de nombreux mois, depuis la reprise des expulsions massives en février

 

Aujourd'hui, c'est un appel pressant à  la plus forte des mobilisations dans l'Yonne

 

 

 

 

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9 mai 2018, un DA passe en procédure normale grâce aux cheminots grévistes - Un DA est expulsé à cinq jours de la fin du laissez passer. Deux destins qui se jouent sous nos yeux.

Publié le 11 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Prahda, Chronique en 89, Dublin

Le panneau de la gare de Sens. Aucun train en Bourgogne-franche-Comté

Le panneau de la gare de Sens. Aucun train en Bourgogne-franche-Comté

Ce 9 mai, c'est Jean qui rit et Jean qui pleure. Du petit groupe transféré du CAO d'Auxerre vers le Prahda en janvier, l'un est déjà expulsé et depuis le 11 avril, nous sommes sans nouvelles de lui, silence du jour au lendemain. Trois sont sur la voie de l'expulsion depuis leurs notifications.

En ce 9 mai, deux destins qui se jouent. Entre le tout et le rien.

Il est 10 heures du matin, un appel après signature à la gendarmerie. "Ils m'ont dit que je passais en procédure normale". Un grand rire, son rire. Depuis la notification à la préfecture, il vit dans une attente contenue et sereine, tendue et qu'il tente positive. 4 avril, 1er avion, début de la grève des amis cheminots. En Bourgogne-Franche-Comté pas un seul train, ni vers Paris, ni vers Lyon. Courrier à la préfecture avec attestation et copie à son avocat. Dans notre vocabulaire, c'est le premier avion, celui non "accompagné par la police". Ce rire de joie quand il a su qu'un deuxième "premier avion" lui serait adressé, ce qui le rapprochait de la fin des six mois après l'accord de l'Italie. 26 avril, deuxième "premier avion", et alors les jours qui s'égrainent jusqu'à la date butoir. Échanges réguliers, visites. La seule chose que nous puissions encore faire. Puis la nouvelle libératrice.

Il est  9 heures le soir, nous partageons dans la chambre d'O. sa dernière soirée. Nous venons d'apprendre que la gendarmerie se déplacerait sur le parking du restaurant voisin. L'acharnement pour expulser ce jeune, un peu vulnérable à cinq jours de la fin de son laissez passer! Tout ce qui était possible a-t-il été fait de notre côté?  Ils ont monté un mur entre le Prahda et l'hôtel à côté, mais venir chercher un jeune, sur le parking du restaurant ne leur pose pas de problème. Est-ce même légal? O. est égal à lui-même, si calme. Il parle très peu français et très peu anglais, trop difficile pour lui. Alors nous restons tous les quatre dans la mini-chambre de l'ex-F1. Nous le munissons d'un papier avec les téléphones au cas où le sien aurait des problèmes, nous nous assurons qu'il a de l'argent. Car de nombreux demandeurs ne touchent pas l'allocation à laquelle ils ont droit et partent sans rien si nous ne les avons pas accompagnés. Car malgré nos efforts, il reste des demandeurs d'asile qui peuvent rester invisibles, comme transparents.

L'Yonne est un lieu d'expulsion massive. De nouveaux demandeurs d'asile ont rejoint le Prahda. Au CAO d'Auxerre, les notifications ont repris après le court répit des vacances. Et des demandeurs sont arrivés de Paris, Dublin vers tous les pays, majoritairement Afghans et tous déboutés. Un défi pour nous.

Qu'allons-nous faire? Pour lutter contre Dublin, contre ce qui se passe à la préfecture d'Auxerre semaine après semaine. Sous nos yeux, sous nos fenêtres.

(NB : Merci aux amis grévistes que nous aurions tant souhaité rejoindre dans nos entreprises pour un mouvement de grève ... générale)

 

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La routine du CAO d'Auxerre - Arrivée des expulsés de Paris, lettres de notification de la préfecture, transferts vers le centre d'expulsion rapide du Prahda d'Appoigny, départs en fuite ...

Publié le 6 Mai 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Prahda, Ofpra, Chronique en 89

La routine du CAO d'Auxerre - Arrivée des expulsés de Paris, lettres de notification de la préfecture, transferts vers le centre d'expulsion rapide du Prahda d'Appoigny, départs en fuite ...

Visites hebdomadaires et c'est toujours l'atroce routine du CAO d'Auxerre déstabilisante et qui ancre toujours plus le désespoir de l'impuissance.

 

Les demandeurs d'asile raflés à Paris sont arrivés, remplaçant les derniers expulsés, partis en fuite ou transférés vers le Prahda. Leur récépissé en témoigne, ils ont été enregistrés il y a quelques jours à peine en région parisienne et ils sont déjà là, sur la voie express de l'expulsion.

Et leur histoire, dramatique, s'égraine dans leurs mots : cette fois, ce sont des Afghans, ils sont Dublin de tous les pays, Belgique, Grèce, Suède. Ils sont tous déboutés comme les dizaines de milliers de demandeurs dans toute l'Europe qui fuient un pays qui veut les expulser, et tentent dans un autre pays l'impossible demande. Pas le cœur de leur expliquer dès les premiers moments, ce qui se passe ici. Même si, certainement, les autres demandeurs ont pu le leur dire. Il reste toujours en eux un espoir.

 

Après une mini-pause due aux vacances, les notifications ont repris. Croisés devant le CAO, deux demandeurs vont chercher une lettre recommandée, ils le savent, c'est la notification exécution Dublin.  Ils sont soudanais, dans les à peine deux mois qu'ils ont passés au CAO, les liens s'étaient tissés. Réservés et dignes, ils sont là à chaque visite et échangent en un français hésitant, déjà remarquable pour un si court séjour. A leur retour, ils tendent une lettre, notifications dans la deuxième quinzaine de mai.

 

5 demandeurs d'asile ont rejoint le Prahda d'Appoigny. Leur rendre visite alors pour ne pas entériner la volonté d'isolement, suivre jusqu'au bout la politique qu'on leur inflige. Le Prahda laisse lors des visites obligatoirement tardives une impression glauque et tellement destroy.

 

Et il y a ceux qui n'ont d'autres alternatives dans les jours qui viennent que l'avion ou la rue. Dans cet absurde et désespérant ballet des déboutés de toute l'Europe.

 

Nous ne pouvons certainement pas empêcher cette inhumaine politique, seul un changement de société le pourrait. Tant ce traitement de l'asile comme la colonisation autrefois et aujourd'hui font partie inhérente de cette société d'exploitation et d'oppression. Mais nous pouvons sans relâche la combattre et faire connaître ce qui se passe ici, sous nos fenêtres, à la préfecture de l'Yonne.

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Dans l'Yonne, demandeurs d'asile afghans menacés d'expulsion vers les pays Dublin, où ils ont été déboutés et qui expulsent. Documents sur l'Autriche.

Publié le 11 Avril 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin, Les pays de non asile

Dans l'Yonne, demandeurs d'asile afghans menacés d'expulsion vers les pays Dublin, où ils ont été déboutés et qui expulsent. Documents sur l'Autriche.

Nous sommes confrontés actuellement dans l'Yonne à de nombreuses décisions de "réadmission". Officiellement dans l'Europe de Dublin, ce sont des dizaines et dizaines de milliers de demandeurs qui, déboutés dans un des pays et menacés d'expulsion dans le pays d'origine, tentent une demande dans un autre pays.

Ce dernier mois, cela concernait en particulier des demandeurs afghans ayant une notification pour l'Autriche, le Danemark, la Suède. Aussi avons-nous commencé à rassembler les informations sur les expulsions des demandeurs d'asile de ces pays. Nous les mettons progressivement à disposition.

Sachant cependant, que ce qui sera décisif dans toute procédure, ce sont des faits précis, des documents de personnes anonymisés, des témoignages, des documents de structures reconnues.

Ces document nous permettent cependant de prendre conscience de ce qui se passe dans les pays et comprendre l'urgence de nous mobiliser pour tous ces "réadmis" déboutés.

Ne pas oublier que lutter pour l'asile, c'est cela aussi actuellement : l'urgence. L'urgence de protéger la vie des demandeurs Dublin ou en OQTF.

C'est une urgence concrète, quotidienne, angoissante et dans notre département, incontournable.

(Les documents sont souvent en langue allemande ou anglaise. Ils peuvent être traduits à la demande. Le dossier est constitué en grande partie par des documents rassemblés par T. Perkins)

Dans un document, le récit officiel de l’expulsion le 10 juillet 2017 d’un demandeur d’asile afghan, en réponse aux questions d’une députée Alev Korun concernant les mesures de coercition prises contre lui, on trouve les chiffres, significatifs, officiels, du nombre d'expulsions de demandeurs afghans :

- 4 en 2013,

- aucune en 2014 et 2015,

- une en 2016

- et 67 en 2017

 

1) Les déclarations du Ministre de l’intérieur du 21 mars 2018

Interview qui montre la politique actuelle de l'Autriche.

 

. L'interview télévisée : Der Herr Innenminister Kickl zu abschiebungen nach Afghanistan. Oesterreich TV2,  21 mars 2018

https://www.youtube.com/watch?v=u3_SLudTmPc&feature=youtu.be

 

. L'analyse d'un des principaux magazines autrichiens :
Kickl will Asylrecht verschärfen: Afghanen im Fokus

Zum einen sollen Rückführungen nach Afghanistan„so restriktiv wie möglich“ verfolgt werden – und das trotz "Widerständen" der Opposition und vieler NGOSs, die das Land, in dem nach wie vor kriegsähnliche Zustände herrschen, für nicht sicher genug halten.  

 

https://kurier.at/politik/inland/kickl-will-asylrecht-verschaerfen-afghanen-im-fokus/313.764.731 

 

2) Les modifications de la loi en 2017

 

https://www.virgil.at/bildung/veranstaltung/das-fremdenrechtsaenderungsgesetz-und-seine-auswirkungen-18-1198/

 

3) Amnesty Autriche

 

Amnesty remet en cause l'évaluation à la base de la politique de déportation de l'Autriche vis à vis des demandeurs d'asile afghans
 

Questionable ‘expert’ opinion increasingly influential in rejections of Afghan asylum seekers risking deportation in Austria 23rd February 2018

 

https://www.ecre.org/op-ed-questionable-expert-opinion-increasingly-influential-in-rejections-of-afghan-asylum-seekers-risking-deportation-in-austria/ 


Monitoring the legal procedures and the decision-making process, we, as well as fellow NGO’s and asylum lawyers observed that rejections of asylum applications from Afghan nationals ultimately leading to deportation, increasingly referred back to an opinion of the court-certified ‘expert’ Karl Mahringer. According to his ‘expert’-opinion requested by the Federal Administrative Court (BVwG) in 2017, Afghanistan is safe for single Afghan men – there are no obstacles for their return to the country.  An opinion that contrasts reports of NGOs operational in Afghanistan, other expert opinions as well as continued and increasing levels of attacks with civilian casualties in Afghanistan.
....

 

This week, we, the Deserteurs- und Flüchtlingsberatung, together with a group of asylum law experts and lawyers and the general secretary of Amnesty International Austria brought in a statement to the President of the Province Court of Vienna, responsible for evaluation procedure of court-certified experts. The 20-pager compiles all relevant information and lays down why Mahringer does not comply with the preconditions to be a court-certified expert.
....
We demand the immediate stop of using Mahringer’s opinion in the assessment of asylum claims from Afghan applicants; the withdrawal of his status as an expert; the resumption of all asylum cases in which the expert opinion has been used as a decisive reason and the stop for deportations from Austria to Afghanistan given the risks of wrongful rejections.

Verfahren gegen Gutachter Mahringer


https://mobil.derstandard.at/2000074523333/Asyl-Verfahren-gegen-Gutachter-und-Afghanistan-Experten-Mahringer?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1518976241 

Stefan Weber, Sachverständiger für Plagiatsforschung, kritisierte die wissenschaftliche Qualität des Mahringer-Berichts: "Die drei grundlegenden Gütekriterien wissenschaftlichen Arbeitens – Nachvollziehbarkeit, Gültigkeit, Verlässlichkeit" – seien "nicht erfüllt". Dass sein Bericht mangelnde Wissenschaftlichkeit aufweise, wies Mahringer im Gespräch mit dem STANDARD zurück.


Grundlage vieler Rückführungen nach Afghanistan ist ein von Amnesty kritisierter Bericht des Geschäftsmanns Karl Mahringer


https://mobil.derstandard.at/2000074289516/Warum-Plagiatjaeger-Stefan-Weber-ein-Asylgutachten-zerpflueckt

 

4) Avertissement sur les expulsions de European Citizens Against Deportation to Afghanistan (ECADA)

16 hrs · Warning #Austria🇦🇹Afghans are being arrested on a broader scale. Please share with your Afghan friends who may be affected. See comments for translations to Farsi and nglish. #AfghanistanIsNOTsafe #StopDeportation

 

Refugee Protest Camp Vienna 16 hrs · 

 

!!WARNUNG!! 
Es werden wieder vermehrt Afghanen in Schubhaft genommen. Bitte leitet diese Information an Familienmitglieder, Freunde und Menschen aus den betroffenen Herkunftsländern weiter:


a) Wer kann abgeschoben werden?
Leute, die 1 Mal negativ haben und keine Beschwerde eingelegt haben oder Leute, die 2 Mal negativ haben.


b) Wer kann NICHT abgeschoben werden?
Wer noch auf das Interview oder auf den Bescheid vom BFA wartet, oder wer Beschwerde beim Verwaltungsgericht eingelegt hat und auf das Ergebnis wartet.

WICHTIG:

Bitte immer einen Fahrschein kaufen
Orte meiden, die häufig Plätze rassistischer Polizeikontrollen sind (Meidling, Westbahnhof, Praterstern…)

!! Warning!!
There are more afghans in detention.

Please transmit this information to family members, friends and people from the countries concerned:
A) who can be deported?
People who have 1 times negative and have not filed a complaint or people who have 2 times negative.
B) who cannot be deported?
Who is waiting for the interview or the federal office of the federal labour office, or who has lodged a complaint with the administrative court

Important:
Please always buy a ticket
Avoid places that are often places of racist police controls (meidling, westbahnhof, praterstern...)

 

5) Autriche: une déportation à grande échelle est en cours


Apparemment, il y a jusqu'à 400 arrestations prévues pour les Afghans. ONG et ceux concernés ont peur, pendant que le ministère nie toute action majeure.


Dans son discours inaugural, le ministre de l'Intérieur, Herbert Kickl (FPÖ), a annoncé qu'il souhaitait assurer des déportations sur une grande échelle. Alors que les déportations vers l'Afghanistan ont momentanément été arrêtées en France par décision de la Cour suprême, le contraire se passe actuellement en Autriche. Sur une grande échelle, ces derniers jours, les demandeurs d'asile, dont les procédures sont déjà légalement achevées, ont été arrêtés apparemment par la police.


Dans les médias sociaux et à huis clos, on peut citer jusqu'à 400 demandes d'arrestations contre cette population. Ce serait la plus grande vague de déportations jamais vue en Autriche.


Plusieurs ONG interrogées par le KURIER confirment que de nombreux Afghans sont actuellement emmenés par des employés de la Federal Asylum Agency (BAM). Selon "Connect Mödling" il y avait même des rafles à Mödling (Basse-Autriche) à Pâques. En Haute-Autriche, mercredi, un Afghan a même été retiré d'une école professionnelle et emmené. A Graz, il y a plusieurs personnes - en particulier les familles syriennes, y compris les enfants.

 

https://kurier.at/chronik/oesterreich/oesterreich-gross-angelegte-abschiebungs-aktion-im-laufen/400016968#link_time=1523005344

 

6) Autres documents

 

https://www.tolonews.com/afghanistan/over-20-afghans-deported-europe 


4 février 2018


Despite the very obvious risk to citizens' safety, nine European countries - Germany, Denmark, Norway, Sweden, Finland, Austria, the Netherlands, Belgium and France - are deporting or have decided to deport failed Afghan asylum seekers via the Joint Way Forward agreement between the EU and Afghanistan.


https://www.aljazeera.com/news/2018/02/refugees-deported-europe-attacked-taliban-isil-180203080943505.html 

Amnesty's scathing 44-page report, titled Forced Back to Danger: Asylum-Seekers Returned from Europe to Afghanistan calls for a moratorium on all deportations to Afghanistan and blasts the EU-initiated deal as "willingly blind" to the immediate danger faced by Afghan asylum seekers, including unaccompanied children, upon deportation.


https://www.alaraby.co.uk/english/indepth/2017/10/11/New-Way-Forward-deal-puts-Afghan-refugees-in-danger 

Horia Mosadiq, Amnesty's Afghanistan researcher, put it clearly:
"There is no part of Afghanistan that can be considered safe... It is reckless and dangerous to put people in harm's way. Put a moratorium on deportations."

FORCED BACK TO DANGER ASYLUM-SEEKERS RETURNED FROM EUROPE TO AFGHANISTAN 

Amnesty 2017

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Dans l'Yonne, face à la multiplication des expulsions, la quasi impossibilité de protéger leurs droits ... Mais trois recours gagnés ...

Publié le 8 Avril 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin

desin d'une amie de Sens

desin d'une amie de Sens

Trois recours gagnés

Nous avons accompagné les demandeurs d'asile dont nous parlions dans l'article ci-dessous au tribunal administratif de Dijon.

Organiser ces accompagnements a été complexe. Mais ils ont pu voir de leurs yeux ce qui se jouait. Cela vaut tout ce que nous aurions pu leur rapporter.

Trois ont gagné leur recours. Certes, rien n'est joué, nous le savons, ils le savent.

Mais au moins ne sont-ils pas dans l'avion ou dans la rue. Et la menace de l'Afghanistan s'éloigne pour un temps.

Mais le cercle infernal continue, nouvelles notifications dès mardi! Et notre difficulté à défendre les droits de chacun. Une quasi-impossibilité!

Dessin d'une amie de Sens

Dessin d'une amie de Sens

Dans l'Yonne, face à la multiplication des expulsions, l'impossibiilté de protéger leurs droits - article du blog du 2 avril 2018 :

La violence des notifications d'expulsions multiples qui ont lieu actuellement dans l'Yonne s'exprime aussi dans la difficulté que nous avons, nous qui les soutenons, à permettre aux demandeurs de faire valoir leurs droits pourtant minimaux.

La présence aux notifications :

Quand nous sommes absents, elles se font à la vitesse V.

. Ainsi quatre demandeurs d'asile étaient convoqués dans un même matinée. En notre présence, ils ont certainement eu le temps de parole dont ils avaient besoin et seuls trois demandeurs ont été notifiés.

. Un autre exemple. Un demandeur d'asile manque le premier rendez-vous. Une sombre histoire de lettre non remise. Paniqué, malgré nos conseils, il se rend seul à la préfecture le vendredi matin. La préfecture profite de son inquiétude pour le notifier en moins d'une demi-heure! Elle ajoute qu'il doit trouver un avocat s'il veut faire un recours. Comment, un vendredi et alors qu'il ne comprend pas la procédure? Par bonheur nous le récupérons et parvenons à envoyer les documents pour le recours à temps un vendredi après-midi. Nous apprenons entre-temps qu'il y a une petite chance de gagner ce recours.

. 3ème exemple récent, un demandeur est notifié en une demi-heure alors même qu'il a besoin d'un traducteur. La phrase où il dit qu'il ne veut pas retourner dans le pays Dublin se réduit ... à une phrase

Mais leur multiplication rend notre tâche presque impossible.

Les recours devant le Tribunal administratif

Nous avons certes un mécanique bien rodée : demande au DA, vérification des documents, envoi pour avis  à notre avocat, retour vers le DA. Mais cela demande beaucoup de temps, d'attention et de ne pas manquer un demandeur parmi tous ceux qui risquent d'être notifiés et de faire un recours. Nous sommes et serons toujours trop peu bien sûr face à l'ampleur de ce qu'il y a à faire et malgré la volonté de chacun.

Quant aux recours, ils sont au Tribunal administratif de Dijon, donc loin. Nous essayons cependant quand il y a une chance ou une situation particulièrement grave, d'accompagner les demandeurs. Ainsi rencontrent-ils leur avocat, voient-ils ce qui se passe de leurs yeux, l'explication ne remplacera jamais le vécu.

Là encore, permettre l’application du droit au recours est extrêmement difficile, quand nous sommes actuellement dans notre mini-département à une quinzaine de notifications par semaine.

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Quatre demandeurs d'asile afghans sont convoqués mardi 27 mars au matin d'heure en heure. Un véritable abattage. Tous sont déboutés dans les pays où on les renvoie. Et ces pays, la Suède, le Danemark, l'Autriche renvoient en Afghanistan.

Publié le 25 Mars 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Dublin, Les pays de non asile

Minuit et plus, des messages angoissés, des vidéos d'expulsions, viennent de Coallia Auxerre. Depuis qu'ils sont arrivés il y a à peine plus d'un mois, ces quatre demandeurs cherchent sans arrêt de l'aide. La Cimade a décrit dans des courriers à la préfecture les risques qu'ils encourent.
Lire le texte publié sans la presse danoise dont la traduction se trouve sur le facebook de Timothy Perkins pour prendre la mesure de ce qu'ils risquent.

https://politiken.dk/udland/art6402928/Flygtninge-der-f%C3%A5r-nej-til-asyl-i-Danmark-ender-i-Paris

Quatre demandeurs d'asile afghans sont convoqués mardi 27 mars au matin d'heure en heure. Un véritable abattage. Tous sont déboutés dans les pays où on les renvoie. Et ces pays, la Suède, le Danemark, l'Autriche renvoient en Afghanistan.

Lorsque vous descendez du train à la Gare du Nord à Paris et que vous vous dirigez vers le nord plutôt qu'au sud vers le centre, vous remarquez quelque chose qui ne correspond pas vraiment à la version touristique habituelle de la capitale française.

 

Dispersés le long des canaux et sous les ponts, des milliers de réfugiés vivent dans de petits terrains de camping sauvage tout en essayant de rester en vie dans l'espoir de pouvoir rester en Europe. Certains vivent comme ça pendant des mois et des années.

 

Chaque jour, 50 à 100 nouveaux réfugiés ou migrants arrivent à Paris, selon les groupes de bénévoles qui fournissent de la nourriture, des vêtements, des tentes et une assistance juridique aux personnes bloquées. Beaucoup viennent d'Afrique ou du Moyen-Orient et sont arrivés récemment en Europe via l'Italie ou la Grèce.

 

Mais un nombre croissant de réfugiés se sont vu refuser l'asile au Danemark ou dans d'autres pays de l'UE, et se rendent en France dans une dernière tentative pour rester légalement en Europe. À l'heure actuelle, ce sont surtout les Afghans qui se jettent dans Paris parce qu'ils sont rejetés dans d'autres pays.

 

Nous rencontrons trois Afghans qui se trouvaient dans un centre d'asile d'Aalborg depuis quelques années et qui viennent de descendre du bus à Paris. Ils nous interrogent sur leur chemin vers un centre d'asile. Nous leur disons qu'ils devront probablement s'installer dans une tente dans la rue.

 

La France, comme beaucoup de pays européens resserre des règles d'immigration, mais encore les Afghans ont plus de chance d'obtenir l'asile ici que dans la plupart des pays européens.

 

L'an dernier, 83 pour cent des Afghans qui pourraient demander l'asile selon la procédure normale, ont reçu en effet l'asile ou une protection en France. Au Danemark, seulement 17% ont reçu l'asile.

 

La France pourrait, selon l'accord de Dublin, rejeter la quasi-totalité des réfugiés, car ils ont été enregistrés dans un autre pays de l'UE avant d'atteindre la France. L'accord signifie que le pays de l'UE où les réfugiés ont laisser les empreintes digitales, est responsable du traitement de leur demande d'asile.

 

Mais la procédure est compliquée et sont commises tant d'erreurs de procédure, explique l'avocate Florence Smidt-Nielsen, et il en résulte que certains réfugiés échappent indemnes de la jungle des papiers et obtienent le droit de demander l'asile en France.

 

D'autres choisissent - en cas de probable refus - d'entrer dans la clandestinité et de vivre illégalement.

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    EXPULSIONS. DUBLIN = LA FRANCE S’EN LAVE LES MAINS

    Publié le 24 Mars 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Chronique en 89, Dublin, Les pays de non asile

    Les arrêtés de transfert continuent de pleuvoir dans l'Yonne.

    4 personnes mardi prochain matin : une toutes les heures.

    4 Afghans, dublinés vers des pays où ils ont déjà essuyé des refus de protection.

    ...

    4 personnes qui risquent une déportation vers la mort.

     

    (Sur le Facebook du Collectif sénonais de soutiens aux réfugiés et au migrants)

    EXPULSIONS. DUBLIN = LA FRANCE S’EN LAVE LES MAINS

    DUBLIN = LA FRANCE S’EN LAVE LES MAINS

     

    ELLE NE LES EXPULSE PAS VERS LES PAYS D’ORIGINE!

    ELLE LES EXPULSE VERS LES PAYS QUI LEUR REFUSENT L’ASILE,

    ET LES EXPULSENT VERS LES PAYS D’ORIGINE

     

    (demandeurs d'asile en 89)

     

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    C'est à Annecy : Arrivés en septembre à Annecy les migrants dublinès ont tous été déboutés par la préfecture d'Annecy. Les recours au tribunal administratifs de Grenoble, à une ou deux exceptions près, sont tous des échecs. la moitie d'entre eux n'ont jamais pu toucher leurs allocations, - Ce pourrait être dans l'Yonne - Immense cafard.

    Publié le 20 Mars 2018 par lieb

    Sur Info PRAHDA

     

    Arrivés en septembre à Annecy les migrants dublinès ont tous été déboutés par la préfecture d'Annecy. Les recours au tribunal administratifs de Grenoble, à une ou deux exceptions près, sont tous des échecs. la moitie d'entre eux n'ont jamais pu toucher leurs allocations, ils ont été hébergés fin novembre par le 115 dans une église désinfectée qui fermera ses portes le 31 mars.

    Ils se retrouveront tous à la... rue d'ici quelques jours dans la plus grande précarité.
     

    Faites passer le message, Annecy est une ville à rayer de la carte pour l'accueil des réfugiés.


    Toutefois, un grand merci aux membres du collectif "Solidarite Migrants Annecy " pour leurs mobilisations et leurs nombreuses actions depuis le mois de septembre auprès des réfugiés. —

     

    Le cafard

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    Stop Dublin - Non à la loi asile-immigration

    Publié le 19 Mars 2018 par lieb dans nous informons, Nous les soutenons, Prahda, Dépasser les limites de l'Yonne, Chronique en 89

    Stop Dublin - Non à la loi asile-immigration

    La réalité sans fard de l'Yonne.

    Le CAO de Jaulges

    Les dizaines de notification Dublin

    Ce policier qui piétine le carton fraternité, une photo prise au Prahda lors de nos luttes cet été.

    Notre mobilisation est urgente!

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    Scène peu ordinaire ce mardi matin à l'aéroport de Guipavas : l'un des avions en partance pour Paris n'a pas pu décoller à l'heure. La raison : deux migrants soudanais en cours de renvoi vers l'Italie, ont ôté leur ceinture de sécurité alors que l'avion s'apprêtait à décoller.

    Publié le 17 Mars 2018 par lieb dans nous informons, Dépasser les limites de l'Yonne, Les pays de non asile

    Scène peu ordinaire ce mardi matin à l'aéroport de Guipavas : l'un des avions en partance pour Paris n'a pas pu décoller à l'heure. La raison : deux migrants soudanais en cours de renvoi vers l'Italie, ont ôté leur ceinture de sécurité alors que l'avion s'apprêtait à décoller.

    Scène peu ordinaire ce mardi matin à l'aéroport de Guipavas : l'un des avions en partance pour Paris n'a pas pu décoller à l'heure. La raison : deux migrants soudanais en cours de renvoi vers l'Italie, ont ôté leur ceinture de sécurité alors que l'avion s'apprêtait à décoller.

    Alors que l'avion en partance pour Paris arrivait en bout de piste à l'aéroport de Guipavas, et s'apprêtait à manoeuvrer pour lancer la phase de décollage, deux migrants Soudanais et un passager "solidaire" ont enlevé leur ceinture de sécurité, obligeant le pilote à revenir stationner devant l'aérogare, là où plusieurs militants des réseaux d'aide aux migrants avaient manifesté au moment de leur embarquement.

    Les deux migrants étaient en cours de renvoi vers l'Italie après avoir passé plusieurs mois dans le Finistère (Pleyber-Christ puis Bourg-Blanc). Ce sont des "dublinés", c'est-à-dire des migrants qui, suite aux accord de Dublin, doivent attendre la prise en compte de leur demande d'asile dans le pays où leurs empreintes ont été prise pour la première fois, dans leur cas en Italie.

    Les militants présents ce mardi matin à l'aéroport, déplorent l'attitude de la préfecture. "Après avoir été torturés en Lybie, ils ont vécu dans des conditions d'accueil très dures en Italie où aucun soin de leur a été apporté. Alors qu'ici, ils avaient commencé à s'intégrer en apprenant le français et en nouant des liens étroits avec la population", témoigne l'un d'eux.

    Les deux migrants ont été placés en garde à vue. Par leur geste, ils sont considérés administrativement en fuite. Cela signifie notamment que l'Etat n'est plus tenu de leur apporter une aide au logement et peut à tout moment tenter de les faire repartir vers l'Italie. Quant au passager solidaire, il a été débarqué de l'avion et sera poursuivi au pénal.
    Si cet incident a provoqué un retard de l'avion, l'aéroport a rapidement retrouvé son activité normale, les manifestants n'ayant pas eu accès à la salle d'embarquement.

    http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/brest-deux-migrants-detachent-leur-ceinture-empechant-l-avion-de-decoller-13-03-2018-11885031.php#0WG70IyECh7AplaY.99 

     
     
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