Aujourd'hui, à Sens, environ 70 personnes se sont rassemblées pour dénoncer la politique de violence de l'UE contre les refugié.es, demander l'ouverture des frontières et le respect des droits des personnes, et notamment du droit d'asile.
C'était un fort moment de solidarité.
Nous appelons, comme Jean Ziegler, à une "insurrection des consciences" pour dénoncer haut et fort les crimes contre l'humanité actuellement commis aux portes de l'Europe et en son sein.
"Il suffit que nous nous réveillions, que nous nous levions et que nous imposions à nos gouvernements un changement radical de la politique envers les réfugiés, une politique d’accueil au lieu d’une politique de refoulement et de terreur. Et nous pouvons obtenir une insurrection des consciences. Le pouvoir de la honte, nous, citoyens et citoyennes, le détenons."
Nous pouvons nous mobiliser pour renverser le rapport de force, il y a une multitude d’armes que les Constitutions nous cèdent : la manifestation, la grève, l’intervention parlementaire, politique, sociale… Il n’y a aucune impuissance en démocratie. "Il suffit de ramasser ces armes, d’organiser le combat, la résistance, de détruire le mensonge de la Commission qui veut faire croire que les réfugiés sont un danger pour le mode de vie européen. "
Jean Ziegler.