Dans ce département comme dans toute la France, l'hébergement est une préoccupation morale et angoissante car il touche les demandeurs d'asile que nous côtoyons dans les CAO.
. Dublin qui ne peuvent pas retourner dans le pays qui a pris leurs empreintes,
. Dublin qui sont revenus mais qui n'ont plus comme on les appelle si bien les conditions matérielles (d'existence),
. Les déboutés à la CNDA.
Nous ne les voyons pas dans les rues et nous pouvons les gommer de notre esprit, car ils fuient comme ils le peuvent vers Paris, se cachent où ils peuvent et comme ils peuvent.
Ici une initiative à Saint-Etienne.
COLLECTIF SOUTIEN AUX EXPULSÉ·ES a lancé cette pétition adressée à Mairie de Saint-Etienne
Suite à la fin de fin de la trêve hivernale, l’expulsion violente de squats de migrant·es, et la fermeture des dispositifs d'hébergement d'urgence, de nombreuses familles et personnes (dont des personnes malades et des enfants en bas age) sont aujourd’hui à la rue, sans aucune solution de relogement, dans une ville qui compte pas moins de 13000 logements vacants. Face à cette situation insupportable, une poignée d’associatifs et de citoyen·nes mobilisé·es ont décidé d’occuper la Bourse du travail de Saint-Étienne ce lundi 1er Avril.
Nous, Associations Ligériennes et habitant·es, estimons qu’il est légitime d’occuper ce jour la Bourse du Travail pour mettre ces personnes à l’abri et interpeller les pouvoirs publics sur leur situation.
Une dizaine de familles avec enfants, plus d’une vingtaine d’adultes et des mineur·es isolé·es, sont actuellement sans aucune solution d’hébergement .
Cet état de fait est intolérable. Tant que des solutions d’hébergement dignes ne seront pas trouvées, nous soutiendrons cette occupation citoyenne et appelons toutes les associations à dénoncer la situation d’accueil odieuse qui est réservée à ces personnes.
Fait à Saint Etienne,
le 1er avril 2019