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Demandeurs d'asile en 89

Plus de 150 demandeurs d'asile ont été amenés d'abord de Paris (La Chapelle, Jaurès, Stalingrad...) puis de Calais dans l'Yonne. Une grande majorité dépend de Dublin. Ils ont pris tous les risques et maintenant ils risquent le retour dans un pays où ils ont été enregistrés contre leur gré et où les conditions d'accueil ne sont pas acceptables. Lire dans la rubrique Pages : notre pétition, la lettre des demandeurs d'asile soudanais d'Auxerre ... . Consulter les catégories : Paroles de demandeurs d'asile, Pays de non asile, Nous les soutenons, Nous informons, Chronique en 89, Prahda, Ofpra. Signer la pétition pour la régularisation : https://secure.avaaz.org/fr/community_petitions/emmanuel_macron_et_le_gouvernement_francais_france_regularisation_de_tous_les_sanspapiers/?txqxfqb&fbclid=IwAR2vLV1piiM2wCy8EP05vhzCNFk5iLL_tvPjntEgXI5yFb9Qk4kBBKrgprY

Un demandeur d'asile du F1 de Sens (Juillet 2016) devant la CNDA - un accompagnement, des croquis, des mots. Une attente infinie, une infinie et patiente présence.

Publié le 16 Février 2019 par lieb in CNDA, Chronique en 89, F1 Sens, Ofpra

Un demandeur d'asile du F1 de Sens (Juillet 2016) devant la CNDA - un accompagnement, des croquis, des mots. Une attente infinie, une infinie et patiente présence.

Une attente infinie, une infinie et patiente présence ...

 

Un demandeur d'asile arrivé en juillet 2016 à Sens, A., est passé devant la CNDA. Tous les amis qui accompagnaient ces demandeurs durant cet été 2016 se souviendront de lui. Sa gentillesse, son sourire. De milieu modeste, il n'avait pas su s'expliquer correctement à l'Ofpra.

 

Après plus deux ans et six mois, de Sens en Auxerre, de Joigny en Vergigny, une amie l'a accompagné, gardant toujours le contact. C'est ainsi qu'elle a pu être présente auprès de lui lors de sa convocation.

Un demandeur d'asile du F1 de Sens (Juillet 2016) devant la CNDA - un accompagnement, des croquis, des mots. Une attente infinie, une infinie et patiente présence.

Elle en a ramené ces croquis et ces quelques mots : 

 

"Arrivés à 13 heures, il était convoqué à 15 h 30, nous ne sommes ressortis qu'à 19 heures On croise les doigts dans cette grande machine judiciaire en usinage. J'ai fait ces croquis de personnes diverses, qui étaient là. Une femme, un enfant et un jeune homme... Laborieuse journée, mais je tenais à être là pour A.."

A la violence de l’État face aux demandeurs, certains s'attachent à répondre par une infinie et patiente présence.

Pour les demandeurs, c'est vital au long de ces interminables jours et vital en ces moments cruciaux où tout se décide pour eux.

 

La CNDA donnera sa réponse le 26.!

 

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