Une campagne immédiate contre les transferts
Encore plus nécessaire.
Tous les demandeurs déboutés en Finlande, Autriche, Suède ... pays qui expulsent massivement vers les pays d'origine comme l'Afghanistan, et que nous suivons depuis leur arrivée dans l'Yonne ont leur deuxième avion.
Ce qui signifie pour eux l'avion ou la rue, des pays comme l'Afghanistan ou la fuite sans aucun moyen de survivre. L'errance, la peur au ventre.
Certains ont pu faire appel à la Cour administrative de Lyon où ils peuvent espérer selon la jurisprudence actuelle une décision favorable, mais l'appel n'est pas suspensif et la procédure d'expulsion arrive cette semaine à son terme avec le deuxième vol qui met fin définitivement à "l'accueil".
D'autres qui, fuyant le pays Dublin qui allait les expulser, ont perdu des papiers, n'ont pas pu fournir les documents permettant l'appel.
La préfecture et le ministère de l'intérieur achèvent leur sinistre besogne avec la programmation des seconds vols prévus cette semaine.
Alors la campagne pour protéger ces demandeurs est toujours plus urgente:
Action de citoyens, d'associations, d'organisations, d'élus, d'artistes
pour appeler à surseoir ou annuler ces transferts.
Action visible pour sensibiliser sur ce risque extrême comme cela a été fait pour les morts de Méditerranée.
Déjà :
Une lettre a été adressée à la députée de la majorité pour demander une intervention exceptionnelle pour ces personnes menacées de mort dans son département.
Une demande collective a été faite au préfet pour qu'il sursoie aux transferts.
Une lettre citoyenne est adressée individuellement au préfet.