Il n'était pas rare de voir des touristes s'égarant du Mercure vers le Prahda. Cela a pu donner des situations cocasses, et même tristes.
Des acteurs et figurants chinois cet été qui participaient au tournage d'un film auxquels des migrants et nous essayions d'expliquer où ils étaient.
Une femme, une fois, atteinte d'Alzheimer qui ne trouvait plus son chemin et que nous avons pris par la main, la ramenant doucement vers son mari inquiet. Nous avions alors parlé avec lui des migrants qui étaient parqués là.
En tous les cas, des moments d'échanges.
Cela ne devait pas durer. Cela ne pouvait pas durer. Ils vont construire un mur, dit-on.
Où l'on cachera ces enfants, ces jeunes, ces femmes menacés par Dublin ou les OQTF et qui vivent dans des conditions lamentables.
Peut-on imaginer? Un mur ...